La Commission européenne a mis en garde cinq Etats membres de l’UE contre le « déséquilibre » de leur économie

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Une vue extérieure des bâtiments de la Commission européenne, à Bruxelles, le 25 mai 2014.

 
L’Italie, la France, le Portugal, la Croatie et la Bulgarie sont montrés du doigt en raison d’une dette et d’un chômage élevés et de systèmes bancaires affaiblis. Le mauvais point distribué par la Commission de Bruxelles a théoriquement pour objectif de faire prendre conscience aux Etats membres d’un risque de goulot d’étranglement – comme s’ils n’étaient pas assez grands pour s’en rendre compte eux-mêmes.
 
Ce sont ces mêmes pays qui ont été signalés pour déséquilibres excessifs l’an dernier.
 
La surveillance bruxelloise ne va pas jusqu’à la sanction – ni à refuser d’agréer les budgets nationaux, chose dont elle a le pouvoir – se contentant de demander aux pays désignés d’améliorer leur situation.
 
Elle ne tient pas compte non plus des difficultés que peut créer pour ces pays l’appartenance à l’UE et ses partis pris de libre échangisme.
 
On notera que parmi les seize pays sur 28 dont les déséquilibres sont signalés mais non jugés excessifs l’an dernier, il en est quatre qui sont sortis de l’œil du cyclone cette fois-ci : le Royaume-Uni, notamment, qui bénéficie de son régime à part, mais aussi la Hongrie. La Grèce et Chypre font l’objet d’une surveillance à part.
 
Ah, si les premiers de la classe pouvaient aussi être les meilleurs petits soldats européens !