Toutes les associations désirant aider les populations vulnérables de Madrid voient ainsi l’obtention d’une aide économique de la part des autorités locales soumise à la signature d’une déclaration où elles s’engagent à tenir compte de la « perspective de genre ».
C’est ce que prévoit une ordonnance du 19 septembre dernier du conseil des politiques sociales et de la famille de la communauté madrilène, qui définit la chose ainsi : « Tenir compte, de manière transversale et dans chacune de ses phases (diagnostics, objectif et planification des actions, exécution, suivi et évaluation), la perspective de genre, la protection des personnes LGBTI, l’égalité de chances entre femmes et hommes et l’innovation sociale. » La déclaration demandée reprend cette formulation.
Il faut bien comprendre que la « perspective de genre » n’est pas, comme on pourrait le croire, une simple exigence d’équité dans le traitement des hommes et des femmes. Elle repose sur l’idée que l’identité sexuelle et les rôles « assignés » aux personnes des deux sexes sont des produits de la culture et non des réalités de la nature qui au contraire imposerait à chaque individu de choisir son genre et son activité selon ses envies.
Et dire que Cristina Cifuentes appartient au Partido Popular, supposé conservateur…