C’est ce qu’espèrent des chercheurs de King’s College à Londres : l’étude des effets du psilocybine, substance hallucinogène des champignons « psychédéliques », leur a permis de constater qu’il agit en multipliant les interconnexions dans le cerveau parmi des zones qui ordinairement ne communiquent pas, en provoquant des expériences de synesthésie (« goûter » la couleur, « voir » une odeur…). Pour Giovanni Petri, cette découverte pourrait aider à répondre à la grande question non résolue des neurosciences: « D’où vient la conscience ? » Comme si tout se réduisait à des réactions chimiques…