SOS Education et l’association Juristes pour l’enfance avaient attaqué devant la justice administrative une circulaire de l’Education nationale datant de 2021 et intitulée « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ». Elle demande aux établissements scolaires de se plier à la volonté transgenre de l’élève à l’école, concernant notamment le prénom, la façon de s’habiller, la gym et les toilettes. Tranchant en dernier recours, les magistrats du Conseil d’Etat ont estimé que cette circulaire n’est « pas de nature à porter une atteinte illégale à la liberté de conscience des enseignants, des élèves ou de leurs parents », pas plus qu’elle ne porte « atteinte au droit des autres élèves au respect de leur vie privée et de leur intimité ». Comme ils en ont pris l’habitude, les juges apportent leur concours actif à la révolution arc-en-ciel.