Le comité des ministres de l’Europe des 47 vient de publier une résolution positive à propos du contentieux engagé à l’encontre du gouvernement italien qui avait été dans un premier temps accusé pour sa politique de reconnaissance de l’objection de conscience. Celle-ci est désormais reconnue et montrée en exemple par le Conseil de l’Europe.
L’Italie s’était vue reprocher de ne pas garantir l’accès à l’avortement en raison du grand nombre de gynécologues objecteurs – quelque 70 % du total. Le comité des ministres a approuvé les arguments avancés par l’Italie, en saluant les éléments positifs intervenus, acceptant entre autres de reconnaître que 70 % des structures hospitalières en Italie pratiquent l’avortement. Autrement dit, l’objection de conscience ne pose pas de problème, mais l’Italie a tout de même été mise sous surveillance à propos de l’accès à l’avortement.
Le quotidien des évêques, Avvenire, se réjouit du fait que l’Italie n’ait pas été condamnée et que l’objection de conscience est donc irréprochable. Mais c’est tout de même une victoire au goût amer, puisqu’elle a été fondée sur la facilité d’accès à l’avortement démontrée par le gouvernement italien. A tel point qu’il semble difficile en réalité de parler de victoire pour la vie.