La DREES, la Direction des études et statistiques du ministère de la Santé, est formelle : en 2013, le nombre d’avortements a augmenté en France de 4,7 % par rapport à 2012, soit dix mille avortements de plus.
Et en même temps le « recours à la contraception » a augmenté lui aussi. Elle a fait paraître une étude en juin, où elle précise que « deux femmes sur trois ayant eu une IVG utilisent une méthode contraceptive qui n’avait pas fonctionné en raison d’un oubli de pilule ou d’un accident de préservatif ».
Avec un demi-siècle de retard la France découvre un phénomène qu’avait souligné Paul VI lorsqu’il promulgua Humanae Vitae, savoir que la logique de la contraception conduit à l’avortement, dès que les circonstances le rendent « nécessaire ». La solution est peut-être à chercher ailleurs : dans l’éducation des sentiments et des comportements.