Ou plus exactement, concrétiser son projet d’agence dédiée à l’électrification de l’Afrique, afin de permettre l’accès à cette énergie de 600 millions d’Africains qui en sont aujourd’hui privés. Voilà un an qu’il sillonne l’Afrique pour rencontrer plus de 40 chefs d’Etat en intensifiant son lobbying auprès des maires des grosses villes, non sans obtenir le feu vert au Sommet de l’Union africaine en juin.
 
La fondation de Jean-Louis Borloo, Energies pour l’Afrique, est financée par de grands groupes français.
 
Il n’échappe pas aux accusations de « néo-colonialisme »… L’objectif est pourtant d’obtenir une aide des Etats qui peuvent abonder les fonds de 5 milliards de dollars par an. A droite comme à gauche, le projet Borloo est encensé et lui-même espère une décision de concrétisation au sommet de Malte sur les migrants les 11 et 12 novembre, avec un « financement garanti, traçable et vertueux ».
 
Parce que personne n’y gagnera rien ?