La Corée du Nord a adressé une pétition au Parlement russe afin que 3.500 travailleurs migrants puissent rester en Russie malgré les sanctions de l’ONU

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Les sanctions décrétées par le Conseil de sécurité de l’ONU interdisent la délivrance de nouveaux permis de travail mais permettent aux travailleurs déjà sur place, bénéficiant d’un contrat écrit antérieur à l’adoption de la résolution, de rester.
 
Actuellement, entre 30.000 et 40.000 migrants nord-coréens travaillent légalement en Russie et ils ne seront pas affectés par les sanctions, a indiqué Maxime Topilin, ministre russe du travail.
 
Les 3.500 travailleurs qui ont finalisé leur contrat en septembre après que les sanctions ont été décrétées, risquent quant à eux de se voir renvoyer. Selon Kazbek Taysayev, élu russe membre d’un « groupe d’amitié » entre les parlements russes et nord-coréens, la demande officielle de l’ambassade de Corée du Nord pourrait être acceptée pour les travailleurs qui avaient déjà entamé une phase de préparation de signature de leur contrat avant le vote des sanctions.
 
Une interprétation acrobatique, mais elle révèle l’importance pour la Corée du Nord d’avoir des travailleurs expatriés chez ceux qui restent plus ou moins ses amis.