Covid : finies, les subventions du contribuable américain pour des recherches dangereuses sur le gain de fonction

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Le ministère américain de la Santé et des Services sociaux (HHS) vient de mettre fin à tout financement au bénéfice d’EcoHealth Alliance Inc. et de son ancien président, le Dr Peter Daszak, après avoir obtenu la preuve qu’ils avaient facilité des recherches « dangereuses » sur le gain de fonction des virus à Wuhan, en Chine, sans contrôle approprié et qu’ils avaient « volontairement » enfreint de « multiples règlements » des Instituts nationaux de la santé (NIH) relatifs à l’octroi de fonds publics. Ecohealth a en outre été « officiellement radié » des bénéficiaires de fonds pour la recherche pendant cinq ans, tandis que Peter Daszak a été licencié le 6 janvier dernier. Cette décision de la sous-commission de la Chambre des représentants des Etats-Unis pour la pandémie du coronavirus intervient au terme d’une enquête de huit mois.

EcoHealth Alliance a reçu près de 100 millions de dollars du gouvernement américain au cours des 15 dernières années.

Le président de la sous-commission, le républicain James Comer (Kentucky), a annoncé la nouvelle dans un communiqué en déclarant que « justice a été rendue au service du peuple américain », qualifiant EcoHealth Alliance d’« agent malveillant » et Daszak d’« ancien président corrumpu » de l’entité de recherche, accusée depuis longtemps d’avoir déplacé et mis en œuvre en Chine des activités interdites sur le territoire américain.

 

Les recherches sur le gain de fonction, dangereuses pour la sécurité de tous

« La décision de ce jour ne constitue pas seulement une victoire pour le contribuable américain, mais aussi pour la sécurité nationale de l’Amérique et pour la sécurité de citoyens du monde entier », ajoute le communiqué publié vendredi dernier.

Dès mai 2024, un rapport provisoire de la sous-commission sur le coronavirus a révélé des « faiblesses graves et systémiques » au sein des NIH et de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) qui ont « permis » à M. Daszak de financer des recherches « dangereuses » sur le gain de fonction avec l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) au moyen d’une subvention fédérale de plusieurs millions de dollars.

Brad Wenstrup, représentant de l’Ohio, qui était alors à la tête de la sous-commission, déclarait alors :

« Le président d’EcoHealth Alliance, le Dr Peter Daszak, n’est pas un bon gestionnaire de l’argent des contribuables américains et ne doit plus jamais recevoir de financement de la part de ces derniers. Le Dr Daszak et son organisation ont mené des recherches dangereuses sur le gain de fonction à l’institut de virologie de Wuhan, ont délibérément violé les conditions d’une subvention de plusieurs millions de dollars des NIH et ont mis en péril la sécurité nationale des Etats-Unis. Ce mépris flagrant pour le peuple américain est répréhensible. Il est impératif d’établir des normes de contrôle plus strictes au sein des NIH. Le rapport détaillé et complet présenté aujourd’hui par la sous-commission tient le Dr Daszak et EcoHealth Alliance pour responsables et met en lumière les graves lacunes de nos systèmes de santé publique. »

Ce même rapport intermédiaire recommandait l’ouverture d’une enquête criminelle, demande qui ne semble pas avoir été formulée de manière définitive.

 

Anthony Fauci, M. Covid aux USA, impliqué ?

Reste la grande question des liens entre Anthony Fauci, le « M. Covid » américain et grand promoteur du vaccin ARNm, et Daszak.

Le rôle de ce dernier avait été mis en évidence dans un gros livre publié dès septembre 2021 par Peter et Ginger Breggin : Covid-19 and the Global Predators. Les auteurs accusaient Daszak et Fauci de promouvoir la recherche et la manipulation des virus avec l’aide de la Chine, celle-ci bénéficiant de subsides américains pour mener des travaux pouvant servir à la conception d’armes biologiques.

Les auteurs accusent en particulier Daszak d’avoir été à l’origine d’une lettre publiée par The Lancet en février 2020 affirmant que la Chine (communiste) et les chercheurs chinois étaient au-dessus de tout soupçon, notamment quant à l’origine du virus du covid. Anthony Fauci, de son côté, était favorable à la recherche sur le gain de fonction en vue de faciliter le développement de vaccins.

Daszak faisait également partie de la conférence Bloomberg de 2020 où, flanqué du président de l’OMS, Tedros Ghebreyesus, il affirmait sans sourciller que l’origine du SARS-CoV-2 était « naturelle ». L’événement se penchait aussi sur le réchauffement climatique et l’un de ses ateliers était présenté sous cette description : « Le covid-19 montre que la relation de l’humanité et la nature est brisée. » Mais ce sont bien des hommes qui claironnent cela qui ont trafiqué génétiquement le vivant – et c’est une rupture d’une tout autre nature.

 

Les recherches sur le gain de fonction des virus : le triangle Daszak-Fauci-Chine

Revenons à Fauci : en 2021, celui-ci affirmait selon que ni le NIH, ni NIHAID dont il était responsable n’avaient subventionné de recherches sur le gain de fonction, et encore moins en collaboration avec des chercheurs chinois. Le livre des Breggin propose de nombreux documents montrant que cette assertion était fausse, en particulier des précisions relatives aux subvention publiées dans des papiers scientifiques. On y constate en particulier une subvention accordée par NIHAID en 2014 à un chercheur de Wuhan en 2014 travaillant sur la transmission inter-espèces de coronavirus, moyennant des gains de fonction, notamment vers des « souris humanisées »…

Il est remarquable que Joe Biden, à quelques heures de quitter la Maison Blanche, ait choisi en guise de testament d’accorder « préventivement » son « pardon » à Anthony Fauci (et quelques autres, tels le général Mark Milley qui a présidé au catastrophique retrait des forces américaines d’Afghanistan, et Liz Cheney). « Les circonstances sont exceptionnelles, et en toute bonne conscience il m’est impossible de ne rien faire », a indiqué le président sortant, ajoutant : « Même si des individus n’ont rien fait de mal – et ont en vérité fait ce qu’il fallait faire – et qu’ils seront exonérés en dernière analyse, le simple fait de faire l’objet d’une enquête ou de poursuites peut provoquer des dommages irréparables pour les réputations et les finances. »

Mais comment « pardonner » quelqu’un qui n’a rien fait ? Fauci est déjà accusé d’avoir menti, d’avoir fait la promotion des confinements et autres restrictions covid dont la nocivité est aujourd’hui de plus en plus largement attestée, et d’avoir assuré que les vaccins covid étaient à la fois sûrs et efficaces.

Avec l’arrivée de Trump – et de Musk et de Robert Kennedy qui demandent explicitement des comptes – on va voir ce qu’on va voir.

 

Jeanne Smits