Avalanche à Davos : le fondateur du Forum économique accusé de sexisme et de racisme

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Le ciel tombe sur la tête de la confédération helvétique : le citoyen suisse au-dessus de tout soupçon Klaus Schwab, fondateur et patron incontesté du Forum économique mondial de Davos où il a reçu dans la paix des Alpes le gratin mondial, le mentor du mondialisme arc-en-ciel était en fait une mauvaise personne. Du moins en est-il accusé par le Wall Street Journal qui a recueilli les doléances de 80 collaborateurs et surtout collaboratrices. Une bonne part dénonce l’atmosphère de travail « toxique » et « hostile aux femmes et aux Noirs », que Klaus Schwab aurait laissée se développer. Des femmes auraient vu leur carrière stagner à leur retour de congé maternité. Certaines auraient même été rétrogradées ou poussées vers la sortie. Elles dénoncent également des cas de harcèlement de la part de leurs collègues ou d’invités du Forum de Davos. Klaus Schwab lui-même aurait eu de nombreux commentaires déplacés. Plusieurs cas de racisme auraient été commis par des cadres blancs. Avec des mots injurieux pour des employées noires. Certains se plaignent de n’avoir été ni promus ni conviés à Davos en raison de leur couleur de peau. Le Wall Street Journal accuse Schwab de ne pas mettre ses actes au bout de ses idées : le forum de Davos se donne pour mission « d’améliorer l’état du monde » et prêche la diversité, l’équité et l’inclusion. Le Forum économique mondial, qui emploie 850 personnes dans le monde dont la plupart au siège de Cologny à Genève, dément et reproche au Wall Street Journal d’avoir omis des informations qui lui auraient permis de « corriger » son article. Klaus Schwab, qui doit quitter son poste en janvier 2025, n’a pas réagi.