C’est ce que vient d’annoncer la Réserve fédérale américaine. Le chiffre dépasse donc le précédent record établi à la veille de la crise des subprimes et de la bulle immobilière il y a 10 ans. Les crédits non « revolving » – prêts étudiants, financement d’achats de voitures… – avoisinent quant à eux les 3.000 milliards.
Mais les chiffres ne sont pas aussi inquiétants qu’il y paraît, selon The New American, qui souligne que moins de 40 % des foyers sont endettés par le biais d’une carte de crédit tandis que parmi les 18 à 29 ans moins du tiers possède effectivement une telle carte, avec ou sans dette.
Par ailleurs, le rapport entre la dette et les revenus est à la baisse : avant même les dernières coupes d’impôts, cette dette représentait 5 % du PIB à la fin de 2017, contre 6,5 % 2008, et les incidents de non-paiement sont en forte baisse.
Les banques ne seraient-elles pas plus disposées à accorder du crédit dans une économie qui a le vent en poupe, s’interroge le journaliste.