Ebola transmis par l’air ?

Ebola transmis air
 
Le très respecté Centre pour la recherche et les politiques en matière de maladies infectieuses (CIDRAP) de l’Université du Minnessota vient d’affirmer au Centre américain du contrôle des maladies et à l’Organisation Mondiale de la Santé qu’il « y a des preuves scientifiques et épidémiologiques que le virus Ebola a la capacité de se transmettre par des particules infectieuses aérosol » et donc par les éternuements. Soit le contraire de ce que l’on nous affirme depuis des mois.
 
L’Université de Cambridge a publié en 2005, soit bien avant la polémique actuelle, un ouvrage qui penche également pour une sérieuse menace. Il s’intitule « Biology of Plagues » et revient sur 2.500 ans de peste avant de conclure que la « peste » noire a dû être causée par un virus hémorragique semblable à Ebola.
 
Impossible qu’elle fût en effet transmise par les puces puisqu’elle avait décimé la population Scandinave, région trop froide pour qu’y vivent des puces selon l’étude. Voilà qui laisse imaginer les conséquences dramatiques et largement sous-estimées que pourrait avoir Ebola dans nos pays.
 

Ebola transmis par l’air : une théorie à prendre avec précaution

 
La prudence exige que l’on prenne ces théories avec précaution, tant informations et contre-informations se sont succédé à propos d’autres maladies. Cependant, si elles s’avéraient, le refus de fermer les frontières engendrerait un risque considérable pour les populations. Et si elles sont fausses, nous sommes témoins d’une nouvelle fausse alerte mondiale faisant suite à la vache folle, au SRAS, au MERS, à la grippe AH1N1… qui renforce le pouvoir de l’OMS et profite aux grands groupes pharmaceutiques.
 
Un fait inquiète particulièrement : la première personne infectée aux Etats-Unis est la jeune infirmière qui a soigné un patient atteint par Ebola. Une « erreur dans le protocole », d’après les premières explications : or cette infirmière est parfaitement compétente et n’a commis jusqu’alors aucune erreur recensée.