Le parti socialiste d’Espagne d’accord avec Podemos : imposer l’éducation sexuelle selon l’idéologie du genre aux enfants de 6 ans

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Le journal du parti socialiste espagnol OkDiario vient de révéler que la proposition de loi de défense des « droits » homosexuels présentée par l’extrême gauche Podemos, progresse actuellement aux Cortes en Espagne grâce au soutien apporté par le PSOE qui est même en train de la radicaliser par le biais d’une aggravation des sanctions proposées. Les socialistes sont également prêts à imposer l’endoctrinement des enfants dès l’âge de six ans : ils doivent apprendre à s’incliner devant l’idole « LGBT » qui n’est autre que mot de ralliement des partisans de l’inversion totale de la loi naturelle et divine. L’idéologie du genre doit s’inculquer aux enfants dès le primaire pour mieux réaliser cette révolution infernale.
 
La commission de l’Egalité du congrès espagnole, chargée de faire passer les étapes parlementaires à cette fameuse « Loi LGBTI », se réunit précisément cette semaine pour accélérer le processus après avoir été interpellée par diverses associations se plaignant des « retards » pris. Il y a un an, en septembre 2017, c’est le congrès réuni qui a approuvé la mise du texte à l’ordre du jour ; après divers amendements il est passé en février devant la commission de l’Egalité présidée par une socialiste, Pilar Cancela.
 

Podemos et parti socialiste d’accord pour l’endoctrinement des enfants en Espagne

 
D’emblée, la loi prévoyait des sanctions à l’égard des médias et des utilisateurs d’Internet qui se rendraient « coupable » de propos pouvant être jugés « offensants » par les partisans de cette idéologie : cette mesure a été nuancée au cours des premières discussions. De même, la disposition permettant à des mineurs âgés de 16 ans au moins de subir une opération chirurgicale de changement de sexe sans autorisation des parents ne devrait pas passer la barre des derniers votes, une majorité s’étant dégagée contre elle.
 
Mais pour ce qui est de l’endoctrinement des petits enfants, le texte risque bien de prospérer, en imposant des contenus relatifs à la « diversité affective et sexuelle » dès les premiers niveaux de l’enseignement. Le parti Podemos de Pablo Iglesias a fait figurer dans l’article 40 de la proposition de loi un « plan intégral pour l’éducation et la diversité » à toutes les étapes du système éducatif, au service de la lutte contre la discrimination et du « respect de la diversité sexuelle, de genre et familiale de manière transversale dans toutes les matières ».
 
Cela suppose la présence d’exercices et d’exemples, dans toutes les matières, présentant cette « diversité » y compris, pour ce qui est de la « diversité familiale », en classe de maternelle, le thème devant être évidemment repris dans les cours de « connaissance du milieu » à l’école primaire ou lors de l’étude du mouvement homosexualiste dans les cours d’histoire du secondaire. Si le parti socialiste de Pedro Sanchez a légèrement atténué les expressions de la proposition de Podemos, il prévoit en revanche de mettre en place une nouvelle matière obligatoire, les « valeurs civiques et éthiques », taillée sur mesure pour cet endoctrinement idéologique, sur le modèle de la très controversée « éducation à la citoyenneté » que Zapatero, sinistre promoteur de la culture de mort, n’avait pas réussi à imposer comme il le voulait.
 

L’éducation sexuelle et l’idéologie du genre à l’usage des enfants

 
Le PSOE a également proposé d’aggraver le dispositif des peines prévues dans le texte de Podemos, en prévoyant par exemple une amende maximale de 500.000 euros pour les actes de discrimination jugés « très graves » là où la proposition originale fixait la limite à 45.000 euros : discriminations par action ou par omission « multiples », harcèlement (on sait à quel point la définition de celle-ci est malaisée), « pressions » graves sur l’autorité, récidive…
 
Il se trouve que de nombreux membres du Congrès espagnol se sont aperçus que la proposition de loi viole de nombreux articles de la Constitution, dans la mesure où elle se heurte au principe du pluralisme politique et à la liberté de pensée, d’expression, et bien sûre à la liberté religieuse. C’est sans doute cela qui explique une certaine lenteur dans la progression du texte au Parlement, ce qui a provoqué des protestations bruyantes de la part des collectifs homosexualistes, tandis que 17 transsexuels entamaient une grève de la faim. Il semblerait que la pression ait été efficace.
 
La proposition, on l’aura compris, cherche également à réprimer le manque de révérence à l’égard de la nouvelle idole et à rendre obligatoire la connaissance de ses préceptes et de ses caractéristiques. Ainsi en est-il de mesures qui proposent la création de bibliothèques centrées sur la thématique homosexuelle dans les villes de plus de 20.000 habitants. Cela passe aussi par une emprise sur l’espace public puisqu’il faudra renommer des rues et ériger des monuments pour glorifier les figures du lobby, tandis que la diffusion de contenus relatifs à « l’orientation sexuelle et à la diversité familiale » deviendrait obligatoire dans les télévisions publiques comme dans les télévisions privées recevant des subventions publiques.
 

Jeanne Smits