Anna Gabriel, député au parlement autonome catalan élu sur une liste d’extrême gauche indépendantiste, l’a déclarée lors d’une interview à la radio ; elle rêve que l’on ait les enfants « en commun et collectivement ». « L’idéal serait de suivre l’exemple d’autres cultures où la conception de la maternité ou de la maternité n’est pas si individualisée et n’est pas centrée sur un noyau aussi petit que celui de la famille nucléaire. Le modèle de la société le plus adéquat serait celui où la tribu éduquerait les enfants et non leurs parents, de manière à éliminer le sentiment d’appartenance que l’on peut avoir envers le fils ou la fille qu’on a eu au niveau biologique. »
Des enfants éduqués par la « tribu » ou le village : la haine de la Révolution à l’encontre de la famille
Révélant la nature de la haine de la Révolution à l’égard de la famille traditionnelle, elle a ajouté : « Le concept actuel de famille fait que les gens deviennent conservateurs. Comme on veut le meilleur pour les siens, et qu’ils sont peu nombreux — ils sont un, deux ou trois — on entre dans une logique perverse. »
Si les propos peuvent paraître outrés, il ne s’agit ni plus ni moins que de l’entreprise menée dans tous les pays qui ont adopté une vision socialiste de l’éducation, promouvant la séparation des tous petits d’avec leur mère et imposant une instruction obligatoire selon les critères idéologiques définis par l’État. Après Hillary Clinton et son ouvrage It Takes a Village: And Other Lessons Children Teach Us qui affirmait que l’éducation d’un enfant devait être le fait de tout leur village et non de leurs seuls parents, Anna Gabriel ne fait que pousser la logique un peu plus loin.