Haro sur les enfants pendant le mois de la Fierté LGBT+ et Disney est en tête

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Le communiste Xi Jinping ou le mondialiste Klaus Schwab n’arrêtent pas de le répéter d’un air doucereux faussement compatissant : personne ne sera laissé sur le bord du chemin de leurs généreuses ambitions. L’empire woke (qui ne leur est pas étranger) ne veut oublier, lui non plus, personne. Surtout pas les enfants, encore moins les petits enfants. Le mois de la Fierté LGBT+, entre autres, nous en fait prendre conscience, année après année, avec de plus en plus d’acuité. Là où il y a de l’innocence, se déchaînent davantage les forces du Mal.

La grande firme Disney est l’un des premiers soutiens à cette offensive permanente, saluée et confortée par Joe Biden lui-même lors de son discours d’ouverture, ce dimanche, au mois de la Fierté. Même la société d’édition de livres pour enfants Scholastic vient de revenir sur ses craintes premières en éditant un guide spécial 2024 pour familiariser les enfants avec la mouvance LGBT, en particulier transgenre. Et ce, alors qu’on observe un revirement notable de la part du milieu médical en Europe. Mais l’idéologie progressiste n’a jamais eu que faire de la réalité, créée par Dieu, et nourrit ses mythes pour mieux la subvertir.

 

Disney harcèle les enfants de LBGT+, sous couvert de divertissement

Rien ne vaut sa propre expérience. Le rédacteur en chef du magazine en ligne Breitbart, Alex Marlow, s’est connecté, ce week-end, à un compte Disney+ pour voir quel type de contenu gay et trans « The Walt Disney Company » suggérait aux enfants de consommer : il n’a pas été déçu. Ne demandez pas à Disney de protéger vos enfants : pour la bonne raison que la firme les expose, plutôt.

D’entrée de jeu, une bannière rotative en haut de l’écran vous accueille, raconte-t-il, avec le logo « Pride » en énorme, tout en couleurs de l’arc-en-ciel. Et quand vous cliquez sur la page « recherche », la première vignette est par défaut la collection « Pride » de Disney.

Soupçonnant que l’âge du propriétaire du compte était trop élevé et permettait sans doute ces suggestions, Alex Marlow crée un nouveau compte, en saisissant la date de naissance d’un enfant de 4 ans pour voir si cela générerait du matériel moins sexualisé. Aucun effet ! Mêmes propositions ! Y compris les émissions sur les drag queens.

Alex Marlow ne s’arrête pas là et met en place un contrôle parental pour obtenir le profil le plus « safe » : « Même si cela a supprimé de nombreuses émissions destinées à un public adulte, la page Pride suggère toujours un certain nombre de dessins animés destinés aux enfants qui ont eu des prix et des nominations GLAAD » (association américaine de veille médiatique œuvrant à dénoncer les discriminations et les attaques à l’encontre des personnes LGBT au sein des médias).

Promouvoir une certaine sexualité qui soit tout sauf hétérosexuelle est bien l’objectif de Disney. Il suffit de voir où se situe le film d’animation controversé des studios Pixar, Lightyear (Buzz l’éclair en version française) qui avait été interdit, en 2022, dans quatorze pays et territoires du Moyen-Orient et d’Asie parce qu’il comportait un baiser entre deux femmes : dans la section LGBTQ+ Love Stories. Alors même qu’ils se défendaient haut et fort de toute provocation idéologique… Comme quoi on n’est pas totalement fou. Dans son rapport de cette année-là, GLAAD avait d’ailleurs noté que sur les 59 films sortis par Disney, 24 d’entre eux étaient « LGBT inclusifs »…

 

Perturber l’équilibre intérieur jusqu’au questionnement destructeur

Quant aux livres, ils sont aussi en bonne place. La grosse société d’édition de livres pour enfants, Scholastic, a récemment publié son guide 2024 pour son initiative annuelle « Lire avec fierté », axé sur les livres LGBT à destination des chères têtes blondes. Elle encourage les enseignants à « perturber le statu quo » (sic) en exposant les enfants à ces livres : « Les livres et la littérature ne sont jamais neutres ; en vous engageant dans la littérature queer destinée aux enfants et aux jeunes adultes, vous perturbez le statu quo qui implique que le fait d’être cisgenre, hétérosexuel et allosexuel est la valeur par défaut. Vous montrez aux enfants une façon élargie de penser et d’être qui valide tous les enfants et tous les individus », indique le guide.

Pour les plus jeunes lecteurs, nous avons, par exemple, un My Moms Love Me, à propos d’un couple de lesbiennes avec un bébé. Pour ceux qui grandissent, on monte en gamme : Moonflower évoque un garçon de 12 ans déprimé et non binaire qui « a peur que sa mère le déteste ». Et quand on a 14 ans, on peut lire sans souci The feeling of Falling in Love où l’on raconte le parcours amoureux d’un transgenre…

Le guide comprend également des ressources pour « soutenir » les jeunes LGBT, en particulier « The Trevor Project », une organisation à but non lucratif qui a déjà contribué à l’élaboration d’une politique scolaire modèle selon laquelle les écoles devraient cacher l’orientation sexuelle et l’identité de genre des élèves suicidaires à leurs parents. Selon elle, c’est l’affirmation des nouvelles identités de genre des enfants qui aide à prévenir leurs suicides. Alors que de plus en plus d’études prouvent justement que la transition n’améliore pas la santé mentale des enfants des adolescents, et que le vrai problème n’est pas soigné !

 

Ce mois de la Fierté choyé par les Démocrates

A noter que « Scholastic » avait, jusque-là, une politique plus mesurée, moins offensive : les écoles pouvaient refuser de recevoir des livres LGBTQ+ quand elle organisait un salon du livre au sein des établissements (plus de 100.000 par an à travers tout le pays). Elle permettait ainsi de se plier à la législation locale et aux politiques des districts interdisant le contenu queer et la « théorie critique de la race » dans les écoles.

En effet, dans plus de quinze Etats ont été présentés des projets de loi visant à punir les bibliothèques et les bibliothécaires qui autorisent l’accès à des contenus inclusifs LGBTQ+. Leurs partisans ont ciblé plus de 4.200 ouvrages dans les bibliothèques scolaires et publiques en 2023, selon l’American Library Association, soit une augmentation de plus de 61 % par rapport à 2022. Environ 47 % des livres ciblés avaient des thèmes LGBTQ+ et raciaux.

Mais Scholastic a été tellement attaquée sur ce qui a été considéré comme une « faiblesse » qu’elle a mis fin à cette politique en janvier dernier, ajoutant qu’elle « redoublerait » ses efforts pour lutter contre les lois restreignant l’accès des enfants aux livres LGBTQ+ et BIPOC (Black, Indigenous, and people of color).

Il faut dire qu’elle est soutenue en haut lieu. Ce dimanche, lors de sa proclamation LGBTQI+ à la Maison Blanche, Joe Biden s’est demandé haut et fort si de telles interdictions pouvaient violer les lois fédérales sur les droits civils. « A l’ensemble de la communauté LGBTQI+ – et en particulier aux enfants transgenres – sachez que votre président et l’ensemble de mon administration vous soutiennent », a-t-il poursuivi. Tout comme il soutient que la soi-disant dysphorie de genre doit être traitée médicalement et chirurgicalement, même pour les mineurs et malgré toutes les alarmes émises par le milieu pédiatrique.

Le genre est une arme de guerre.

 

Clémentine Jallais