Transgenre : J.K. Rowling persiste et signe pendant que le rapport médical Cass révèle le scandale des enfants cobayes « en transition »

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J.K. Rowling n’en a que faire des déclarations offusquées des acteurs du film tiré de sa série littéraire célèbre Harry Potter. Mieux, l’auteur refuse d’excuser ceux qui ont tiré parti de leur célébrité « pour encourager la transition de mineurs » comme elle l’a déclaré sur le réseau X. Elle n’a pas manqué de s’appuyer sur le tout récent rapport Cass qui dénonce le scandale de ces enfants psychologiquement instables qu’on fait changer médicalement de « genre » sans autre forme d’analyse. Le scandale monte outre-Manche, mais également aux Etats-Unis où d’autres enquêtes et études rejoignent les affolantes conclusions du médecin britannique Hilary Cass.

Décidément, le narratif transgenre prend un sérieux coup dans l’aile. Et les militants du lobby s’affolent – ce qui est bon signe.

 

Soin transgenre ? De la malveillance active à l’égard des enfants pour J.K. Rowling

Nous l’avons vu à plusieurs reprises, le discours de J.K. Rowling sur les personnes transgenres est largement à contre-courant. Et elle l’a encore prouvé en taclant sans ménagement sur X, le 12 avril, ceux qui ont incarné à l’écran les rôles principaux de sa longue saga, à savoir Emma Watson et Daniel Radcliffe. Bien embêtés par les déclarations de J.K. Rowling, ils ont pris de soin de s’en démarquer en apportant publiquement leur soutien à « la communauté trans » et l’auteur ne les a pas ratés : « Les célébrités qui se sont ralliées à un mouvement visant à éroder les droits durement acquis des femmes et qui ont utilisé leur tribune pour encourager la transition de mineurs peuvent garder leurs excuses pour les détransitionnistes traumatisés et les femmes vulnérables qui dépendent d’espaces non mixtes. »

Et de stigmatiser sans langue de bois « ceux qui ont traqué et diabolisé les dénonciateurs et qui ont dépeint les opposants comme des bigots et des transphobes » : « Des enfants ont subi des dommages irréversibles et des milliers de personnes sont complices, non seulement les médecins, mais aussi les porte-paroles des célébrités, les médias inconditionnels et les entreprises cyniques. »

 

Le rapport Cass : « la mise à nu d’une tragédie » selon J.K. Rowling

Le rapport Cass, publié le 10 avril, a été un élément supplémentaire pour J.K. Rowling, mais c’est surtout, fondamentalement, un très gros pavé dans la marre transgenre. Le NHS avait demandé au Dr Hilary Cass, pédiatre de renom, de conduire ce rapport pour aviser la façon d’améliorer les services d’identité de genre et de garantir que les enfants et les jeunes reçoivent des soins conformes…

Après quatre années de travail, pour elle, non seulement il « n’y a pas de données probantes sur les résultats à long terme des interventions visant à gérer la détresse liée au sexe », mais en plus, il y a une distribution insensée et abusive de ces manipulations qualifiées de « soins ».

« Il n’existe pas de base de données fiables sur laquelle fonder des décisions cliniques, ou permettant aux enfants et à leurs familles de faire des choix éclairés » dit le rapport. On agit sans savoir ce que cela va donner, et sans savoir si le problème était vraiment celui-là, car les cliniciens avouent que ces jeunes avaient la plupart du temps d’autres problèmes qu’ils devaient gérer parallèlement à leur détresse liée au genre…

De plus, comme l’écrit The Guardian, le rapport s’interroge sur l’augmentation inquiétante du nombre d’enfants recherchant ces services. En 2009, le Service de développement de l’identité de genre, GIDS, rattaché au NHS (et fermé dans le scandale au printemps 2023) accueillait moins de 50 enfants par an : en 2022, il en accueillait 5.000… Une multiplication par 100 ! Et, fait notable, ce sont les filles qui y étaient le plus représentées. Sur ces deux points, il y a eu « un changement significatif » sur lequel il faut s’interroger, note le Dr Hilary Cass.

 

Utiliser la faille de la période délicate de l’adolescence

Si la pédiatre ne donne pas d’explication unique à ces deux constats, elle souligne des pistes essentielles comme l’impact des réseaux sociaux – et les filles les utilisent davantage que les garçons (exactement deux fois plus dans le cas de ceux qui utilisent les médias sociaux trois heures ou plus par jour).

« La vie en ligne sans précédent » à laquelle sont soumis les adolescents, d’une part les soumet à des problèmes d’image corporelle, d’anxiété, de détresse, voire à des tendances suicidaires : la santé mentale des enfants s’est globalement considérablement détériorée et ce dans tous les pays occidentaux. Et d’autre part, elle les met à la merci des influenceurs de tous ordres dont les soutiens actifs du lobby transgenre qui « décrivent l’inconfort normal des adolescents comme un signe possible d’être trans » note le rapport Cass… ce qui est évidemment faux.

Le fait que ce phénomène soit médiatiquement soutenu conforte, enfin, leur réflexion et les pousse à acter la chose pour eux-mêmes. Le pire étant qu’on enjoint le plus souvent à ces mineurs de s’éloigner de leur parents qui, évidemment, « ne comprendraient pas »… La boucle est bouclée. Alors que pour la plupart d’entre eux, note le rapport, un parcours médical ne sera en aucune manière une réponse à leur état mental !

Pire, il engendrera une détresse supplémentaire immense, un gâchis sans nom, la ruine de jeunes vies qui ne savaient pas qu’elles étaient des cobayes. Le cas de Keira Bell, une jeune femme qui est peut-être le cas de « détransition » le plus connu du Royaume-Uni, est à ce titre emblématique. Pour celle qui, à 17 ans, recevait des injections de testostérone et subissait, à 20, une double mastectomie, le rapport Cass n’est qu’un début : « il y a encore beaucoup à révéler ».

La toute nouvelle étude américaine de la Mayo Clinic vient d’ailleurs de confirmer scientifiquement un soupçon de longue date, à savoir que les bloqueurs de puberté provoquent des problèmes de fertilité à long terme chez les garçons et un risque accru de cancer des testicules. On stérilise des enfants en mal-être d’adolescence ! C’est d’une violence sans nom.

 

Les cliniques ont refusé de livrer leurs données sur les parcours de transition des enfants soignés

Il faut noter que, pour faire ce travail, le Dr Hilary Cass a été empêchée d’accéder aux données de beaucoup de services concernés, en particulier celles des 9.000 enfants traités par la honteuse clinique de genre de Tavistock (GIDS) entre 2009 et 2020. En réalité, presque toutes les cliniques spécialisées pour adultes ont refusé de révéler si les personnes transgenres qui avaient commencé leur traitement alors qu’elles étaient enfants avaient ensuite changé d’avis concernant la transition ou si elles avaient continué à souffrir de graves problèmes de santé mentale.

Rien de plus simple quand on veut cacher l’étendue des dégâts… Combien parmi eux, ont connu une détransition ? Combien avaient un « diagnostic de santé mentale concomitant » ou un « diagnostic du spectre autistique » simultané ?

La secrétaire à la Santé britannique a dû intervenir mercredi pour réclamer au NHS ces informations en pointant « une culture du secret et de l’idéologie ». Et a pris une mesure immédiate, à savoir que les enfants de moins de 18 ans soient interdits d’être vus par les services destinés aux adultes. Pour le Dr Cass, la prescription de médicaments hormonaux puissants aux moins de 18 ans doit stoppée et les moins de 25 ans ne doivent pas être précipités dans une voie médicale.

Le narratif transgenre continue de s’effondrer, comme le notait un article de LifeSiteNews. Soyons attentifs à la suite.

 

Clémentine Jallais