Sur X, elle se définit comme « The Hormone Expert ». A vrai dire, c’est peut-être la seule vérité que le « médecin » Hellen Webberley profère dans sa logorrhée médiatique : experte en hormones pour donner l’illusion à un être humain de passer d’un sexe à l’autre et lui faire courir le risque de ne pas s’en remettre tant dans son corps que dans sa tête. Depuis des années, c’est toute son énergie qu’elle consacre à promouvoir les bloqueurs de puberté auprès des adultes et des enfants, allant même jusqu’à organiser un service de livraison international via un site en ligne pour mieux contourner les lois britanniques et européennes…
Pour le psychologue clinicien Jordan Peterson, c’est tout simplement diabolique. Le genre est bien une inversion, une révolte contre la création : il est par essence révolutionnaire.
« Ces gens-là devraient être mis en prison » (Peterson)
Dans un tweet du 20 juillet sur X, Peterson a fustigé le Dr Helen Webberley du Royaume-Uni pour avoir « fait la transition » d’enfants au moyen de médicaments pharmaceutiques connus sous le nom de « bloqueurs de puberté » qui modifient à jamais leur corps. « Il n’y a aucune excuse possible pour cela », a déclaré Peterson à LifeSiteNews :
« On n’utilise pas la procédure médicale la plus dramatique possible sur des enfants confus. (…) Si vous laissez les enfants tranquilles, la grande majorité d’entre eux sortiront de leur dysphorie de genre à l’âge adulte. Tout le monde le sait. »
Ce médecin n’est pas « décevant », continue-t-il, il est « diabolique ». « Ce “médecin” a franchi la ligne de démarcation entre l’illusion et le mal. (…) C’est la pire violation éthique que je n’aie jamais vue de la part de la communauté psychologique et médicale, quelles que soient les circonstances. »
Les enfants sont les premières victimes
Helen Webberley, 55 ans, jouit pourtant d’une présence notable en ligne où elle sévit grâce à son site GenderGP. Elle s’est auto-proclamée, de concert avec son mari, médecin également bien que désormais en retraite, défenseur des personnes transgenres au Royaume-Uni et dans le monde entier et se bat pour « servir la cause » en distribuant tous azimuts bloqueurs de puberté et testostérone.
Ce qui lui valut un parcours quelque peu mouvementé. En 2017, elle a été placée sous stricte surveillance professionnelle après qu’on a découvert qu’elle donnait des hormones de sexe opposé à des enfants de moins de 16 ans (l’un avait 12 ans). Peu après, c’était au tour de son mari d’être reconnu coupable de « ne pas avoir fourni de bons soins cliniques à sept patients entre février 2017 et juin 2019 », exactement pour les mêmes raisons que sa femme.
Le Medical Practitioners Tribunal Service (MPTS) a constaté qu’il avait diagnostiqué des enfants atteints de dysphorie de genre sans preuve appropriée, et qu’il avait même « omis… d’obtenir le consentement [parental] pour les traitements ». L’un des mineurs, qui souffrait en réalité du syndrome d’Asperger, s’est même suicidé… Helen Webberley qui avait été aussi suspendue initialement par le MPTS pour faute grave, a néanmoins fini par gagner en appel en mars 2023.
Notons qu’à la base, Madame est juste médecin généraliste et Monsieur était gastro-entérologue.
GenderGP, la boite à hormones d’Hellen Webberley
Le principe de leur mini clinique privée, tenue à quatre mains, était bien de contourner le système médical existant, qu’ils jugeaient trop lent et surtout trop mesuré… A chaque patient était donné le traitement qu’il réclamait sans plus de diagnostic médical que de coordination avec d’autres médecins et la transition débutait. Leur site en ligne GenderGP, lancé en 2015, a fait perdurer ce modus operandi, mais dans une autre dimension : ce service privé de télémédecine entend offrir un accès mondial aux soins de santé réaffirmant le genre, autant pour les adultes que pour les enfants. Pour ce faire, car il contrevenait aux lois britanniques, il a été contraint de se délocaliser à Singapour en décembre 2022.
Il faut dire que les enquêtes critiques ne manquent pas. The Telegraph a publié deux articles en février 2021, prouvant, via des journalistes infiltrés, que le site était prêt à donner de la testostérone ou des bloqueurs de puberté à des mineurs, sans forcément rechercher le consentement des parents, ou même sans voir l’enfant concerné par le traitement ! En mai dernier, la Haute Cour britannique a déclaré qu’il existe de « sérieuses inquiétudes quant à la sécurité des patients ayant accès à un traitement hormonal croisé auprès de GenderGP ».
Un article étayé dans The Times du 28 juin dernier note aussi que « GenderGP a abandonné les conseillers en santé au profit de recommandations de traitement “en libre-service” pour les personnes transgenres, à l’aide d’un algorithme d’IA. (…) Cela signifie qu’il n’y a pas de numéro de téléphone ni d’adresse e-mail et que les abonnés doivent payer 7,99 £ pour un “chat en direct” de 15 minutes ». Vous pouvez changer de sexe, sur les recommandations d’une IA… Le site se chargera de vous faire parvenir « une ordonnance privée » pour vous procurer les médicaments.
Bien entendu, tout cela a un coût certain (l’idéologie ne dispense pas de la lucrativité, mieux, elle est souvent liée). Mais cela n’empêche pas GenderGP de parler de « de soins compatissants, compréhensifs et essentiels ».
La cause du genre est une cause diabolique
Alors, oui, le permis d’exercice d’Helen Webberley vient d’être révoqué par le General Medical Council le 19 juillet (parce qu’elle n’a pas pu trouver un « agent responsable » qui puisse confirmer son aptitude à exercer, comme il est obligatoire tous les cinq ans au Royaume-Uni).
Mais elle se cache toujours derrière son site, GenderGP, qui viole très concrètement le rapport Cass du National Health Service britannique révélant tous les dangers de la « transition » des enfants et stipulant que les moins de 18 ans ne sont plus autorisés à obtenir les médicaments expérimentaux via des ordonnances privées du Royaume-Uni ou d’Europe.
Les études des professionnels de la santé et d’experts qui ont mis en garde contre les procédures « transgenres », soulignant les changements irréversibles et les effets dits secondaires à vie sont désormais pléthore. Pour reprendre le mot de Jordan Peterson, GenderGP sert une cause diabolique s’il en est, car en plus de tromper en affirmant qu’on peut changer de sexe, il entraîne des mutilations et souvent la mort (leur taux de suicide, une fois la transition effectuée, est alarmant).
Malgré tout, Helen Webberley se dit très fière du travail effectué et se vante dans le Times des 10.000 patients de GenderGP. Si les choses se passent mal, affirme-t-elle, c’est que nous ne sommes pas encore allés assez loin…