Le divorce est consommé entre le premier ministre Erdogan et la secte Gülen, qui l’avait porté au pouvoir.
Erdogan a juré de la réduire s’il gagne les élection, et Gülen, réfugié aux Etats-Unis, fait campagne contre lui. La secte Gülen est soutenue par une partie des milieux d’affaire, elle dispose d’un réseau d’écoles et de centres de formation dans lesquelles est diffusée une sorte de philosophie morale proche de la « religion naturelle » où se retrouvent à la fois théosophes et soufis.
Depuis les jeunes turcs et Kemal Attatürk, la maçonnerie pèse d’un poids déterminant dans la politique turque, mais elle n’est pas seule, il faut compter aussi sur les ladinos et marranes émigrés d’Espagne en Turquie, et sur la secte des Donmehs, marranes musulmans, tous au fond très proches du panthéisme de Spinoza sur le plan religieux, et attachés à l’alliance de fait avec Israël sur le plan politique.
Il semble que la communauté internationale soit en train de se prononcer clairement contre Erdogan·