Lundi matin, le ministre américain de la Justice, Eric Holder, affirmait devant quelques activistes et officiels chargés du maintien de l’ordre réunis à Atlanta que les événements de Ferguson présentaient une opportunité unique dont il fallait se saisir pour régler le problème de la discrimination raciale et lutter contre la tendance de la police à maltraiter les minorités.
 

Ferguson, une « occasion unique » de lutter contre la « discrimination raciale »

 
« Cela se présente à la Nation comme, je crois, une occasion unique » a-t-il déclaré avant d’ajouter : « et je crois qu’il nous incombe à tous de nous saisir de cette occasion pour régler des problèmes trop longtemps ignorés ».
 
Il en a également profité pour annoncer que de nouvelles directives fédérales contre le « délit de faciès » et la « discrimination raciale » étaient en train de voir le jour : « J’annoncerai bientôt les nouvelles règlementations du ministère de la Justice mises à jour concernant le délit de faciès (…), qui mettront en place de nouvelles règles – et des garde-fous solides- pour nous aider à en finir avec la discrimination raciale une bonne fois pour toutes ».
 

Le discours de propagande d’Obama et de Holder

 
Un discours de propagande bien rodé qui appuie celui d’Obama sur « l’immense méfiance entre trop de policiers et trop de communautés de couleurs » par lequel le président apporte son soutien implicite aux émeutiers contre les forces de l’ordre et la pratique judiciaire des Etats-Unis.