L’ancien ministre de la Justice, Alberto Ruiz Gallardon, qui avait démissionné en apprenant le retrait de la réforme de la loi sur l’avortement confie désormais son « dégoût » : « Peu m’importe que ce soit arrivé parce qu’un lobby économique a fait pression ou parce que quelqu’un aurait pu penser que c’est un bénéfice électoral, cela m’est égal (…) il n’y a pas un seul des motifs qui se peuvent concevoir qui puissent précéder le devoir moral de tout être humain de défendre la vie de ses semblables ».
Il a également condamné cette culture de mort qui « défend l’avortement comme un droit » et qui a introduit dans la mentalité d’une part très importante des jeunes européens que « l’avortement est une méthode contraceptive ». Il a également qualifié d’« attaque directe à la famille » la possibilité laissée aux mineurs d’avorter sans le consentement de leurs parents