Un espion du FBI dans la campagne de Trump ? Diversion ou désinformation des médias ?

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Donald Trump exige une enquête sur l’espion du FBI infiltré dans sa campagne de 2016 dont il a lieu de penser qu’il travaillait pour Hillary Clinton. Pour faire diversion, les médias dominants, aux USA comme en France, l’accusent de lancer lui-même une campagne de diversion. Cas d’école de désinformation.
 
Avant même qu’il ne remporte la primaire républicaine en 2016, Donald Trump était désigné, par ce qu’on a pris l’habitude de nommer l’Etat profond américain, c’est-à-dire la collusion des grandes sociétés de pensée mondialistes (Trilatérale, CFR, maçonneries diverses) avec la Haute Finance, comme l’ennemi à abattre. Tout simplement parce qu’il était à la fois populiste, donc anti-mondialiste, et richissime, donc indépendant des moyens ordinairement utilisés pour influencer un homme politique. Les services secrets, FBI, CIA, NSA, étant eux aussi en partie soumis à l’Etat profond – partie au complexe militaro-industriel. Or Hillary Clinton était proche à la fois de l’Etat profond et du complexe militaro-industriel, s’étant montrée une belliciste déterminée, en Libye notamment. Tout cela explique l’animosité des services secrets américains dès l’origine contre Donald Trump, et leur utilisation par les Démocrates.
 

L’espion du FBI dans la campagne de Trump est connu

 
Maintenant, de quoi s’agit-il ? Le FBI aurait placé une taupe dans l’équipe de campagne de Trump pour renseigner son adversaire. Ce n’est pas une première dans l’histoire politique américaine contemporaine. Son nom est connu, il s’agit de Stefan Halper, professeur à l’université de Cambridge, qui avait tenu un rôle semblable au bénéfice de Ronald Reagan en 1980 (il avait alors 35 ans). L’homme est l’objet d’une enquête de la part de Devin Nunes, le président du comité d’investigation de la Maison blanche. Celui-ci affirme avoir été victime dans l’affaire d’une obstruction caractérisée de la part du FBI et du ministère de la justice, qui n’ont cédé qu’à une injonction du Congrès. Quoi qu’il en soit de son issue, l’affaire est importante, et justifie que Donald Trump lui ait consacré un tweet vengeur où il « exige » une enquête officielle.
 

Pour les médias, une bonne diversion est la meilleure désinformation

 
Or nos bons médias français ne nous parlent pas de tout ça. Le Monde, par exemple, atténue l’indignation de Trump en écrivant : « Donald Trump a demandé une enquête ». Il traduit ainsi à tort (une faute de débutant) le mot anglais « demand », qui signifie exige, par demander. Il affirme ensuite que Trump « brandit » cette accusation « sans éléments concrets ».
 
Enfin, il reprend en l’approuvant l’opinion d’un adversaire résolu de Trump, Adam Schiff, député démocrate. Selon lui, et selon le Monde, les « affirmations du président américain sur un soit-disant ‟espionˮ au sein de sa campagne sont une ‟absurditéˮ » Quand à la procédure d’enquête, il s’agirait d’un « abus de pouvoir » et une façon de « faire diversion face à des problèmes judiciaires qui s’accumulent ». Chapeau l’artiste : ni vu ni connu, on a inversé les choses, le scandale Clinton-FBI se mue en diversion Trump. Un petit bijou de désinformation simple.
 

Pauline Mille