Audrey Hudson, journaliste d’investigation américaine, recevra 50.000 $ dans le cadre d’un accord trouvé avec le département de la sécurité intérieure des Etats-Unis après que des documents ont été volés après une perquisition à son domicile. L’accord comprend une obligation de formation complémentaire des enquêteurs criminels du département impliqué.
Le Washington Times pour lequel elle travaille avait porté plainte contre le gouvernement pour violation de la loi de protection de la vie privée.
Cette journaliste récemment primée avait raconté son histoire au Daily Signal : elle avait été réveillée à 4 h 30 le 6 août 2013 par des agents armés du gouvernement profitant de la nuit pour s’introduire chez elle, forts d’un mandat de perquisition pour les armes à feu de son mari.
Mais pendant qu’ils étaient à l’intérieur de la maison, un garde-côte avait confisqué des documents contenant « des notes confidentielles, des brouillons d’articles ainsi que du matériel d’enregistrement ».
Ces documents contenaient notamment les identités d’indics du département de la sécurité intérieure des Etats-Unis, dont les garde-côtes sont une antenne. Audrey Hudson enquêtait et publiait alors sur le sujet.
Ce n’est que quelques semaines plus tard que la journaliste s’est rendu compte de l’absence de ces documents que l’agence a désormais l’obligation de détruire.
Elle avait dans un premier temps reçu l’ordre de les rendre, après avoir eu tout le temps de récolter ce qui l’intéressait.