Une nouvelle étude annonce en images la submersion de nombreuses mégapoles en raison du réchauffement climatique

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New-York, Londres, Shanghai, Bombay, Dublin… Toutes ces mégapoles sont menacées de submersion si le niveau des océans continue de monter en raison du « réchauffement climatique », selon le groupe de recherche « Climate Central » basé aux Etats-Unis. Images « photoshoppées » à la clef, le groupe de « chercheurs et journalistes indépendants » joue sur les peurs et il y en a pour tous les goûts : depuis les monuments engloutis de Bombay jusqu’aux plages de Sydney, en  passant par le Parlement de Londres dont tout le rez-de-chaussée baignerait dans la Tamise… La nouvelle étude évalue les conséquences d’une montée de température du globe de 2°C, puis de 4°C. Sérieuse, l’étude ? C’est ce qu’on va voir.
 
Le groupe veut démontrer que même en cas d’accord à la COP21 sur une contention du « réchauffement climatique » à 2°C, les conséquences du « réchauffement climatique » en raison des émissions de gaz de serre liées à l’activité humaine seront catastrophiques.
 

Une nouvelle étude sur le réchauffement climatique annonce la submersion de zones abritant aujourd’hui 600 millions de personnes

 
Et de donner quelques chiffres : les terres menacées de submersion dans le scénario à 2°C abritent aujourd’hui 280 millions de personnes. A 4°C, plus de 600 millions de personnes seraient concernées. « Un réchauffement de deux degrés Celsius constituera un danger existentiel sur le long terme à de nombreuses villes et régions côtières », assure Ben Strauss, auteur principal de l’étude.
 
Ben Strauss est notamment cofondateur du site grist.org qui fait – entre autres – la promotion de l’avortement, et il a été entendu lors d’auditions du Congrès américain sur le climat.
 
Les montées des eaux pourraient se produire d’ici à 200 ans, selon l’étude de Climate Change, mais le scénario risque de se dérouler sur une période plus longue selon ses propres dires : jusqu’à 2.000 ans… A ce titre les images publiées, qui produisent l’essentiel de l’impact de l’article, sont mensongères, puisqu’elles montrent les grandes capitales dans leur contexte actuel. Et si l’on s’en tient aux 2.000 dernière années, bien des villes ont été détruites et d’autres créées…
 
Utilisant une méthodologie déjà retenue pour une étude similaire à propos des seuls Etats-Unis, et publiée dans PNAS, Strauss et ses collègues ont réalisé des projections pour le monde entier selon différents scénarios de montée des températures, annonçant que la Chine serait la plus durement frappée : sur les quatre mégapoles les plus exposées, quatre seraient chinoises – et complètement englouties. Au total, 75 % des populations menacées parce qu’elles vivent dans des zones qui « ne seraient plus qualifiées comme terrestres » résident en Asie.
 
Il s’agirait de les déplacer, notez. Le communisme, lui, a tué par centaines de millions…
 

En images : de nombreuses mégapoles menacées… d’ici à 2.000 ans !

 
L’étude tient compte de modélisations climatiques qui prennent en compte l’expansion de l’eau des océans à mesure qu’elle se réchauffe, la fonte des glaciers et la dégradation des calottes glaciaires du Groenland et de l’ouest de l’Antarctique. Strauss avoue que même selon ses projections (et ses parti-pris) les délais sont difficiles à évaluer : « Il est plus aisé d’estimer combien de glace va fondre par rapport à un niveau de réchauffement donné que de savoir le temps que cela prendra. »
 
Mais c’est l’alarmisme qui compte. Une telle étude, a-t-il reconnu, doit d’abord être publiée dans une revue scientifique. Strauss estime cependant que ses résultats devaient être pris en compte lors de la conférence de Paris, il fallait donc brûler les étapes.
 
« Les conclusions semblent trop pertinentes à la COP21 pour risquer de les voir publiées après coup », a-t-il déclaré. Il a pris la peine de les envoyer à quatre « experts », parmi lesquels l’ancien vice-président du GIEC, Jean-Pascal van Ypersele, qui ont déclaré les travaux « solides » et « fiables sur le plan méthodologiques ». Des experts réchauffistes, évidemment.
 
Si la température monte, c’est surtout dans leurs esprits.
 

Anne Dolhein