Mgr Wilfred Anagbe, du diocèse de Makurdi à Benue, a déclaré le 20 novembre devant la sous-commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants des Etats-Unis que les USA devaient accompagner l’inscription du Nigeria sur leur « liste de surveillance » par des actions concrètes allant jusqu’à une intervention militaire américaine.
« Sans une intervention rapide, le christianisme risque en très peu de temps de disparaître dans certaines parties du nord et de la ceinture médiane du Nigeria », a déclaré l’évêque via Zoom, indiquant que la désignation du Nigeria comme pays particulièrement préoccupant a « apporté une immense joie, de l’espoir et une force spirituelle aux communautés assiégées », mais que l’Eglise ne peut à elle seule mettre fin à la persécution.
« Une intervention coordonnée sur les plans politique, militaire et humanitaire est nécessaire… Le sang des chrétiens nigérians crie vers vous. On ne peut se permettre d’attendre plus longtemps », a déclaré le prélat.
Il y a un mois un autre évêque nigérian, Mgr John Bakeni, s’était insurgé contre la déclaration du cardinal Pietro Parolin assurant que les massacres de chrétiens nigérians n’avaient rien à voir avec leur foi, alors même que ces attaques sont menées par des djihadistes, et que des chrétiennes enlevées sont soumises à des conversions forcées.











