Tor Berger Jorgensen, évêque émérite de Sor-Halogaland dans le nord de la Norvège et fervent soutien des LGBT, vient de lancer une campagne qui préconise l’emploi des immigrés clandestins, provoquant l’indignation du ministre de l’immigration norvégien, Sylvi Listhaug.
L’homme est coutumier du scandale. L’an dernier, il avait défilé en tête de la gay pride d’Oslo, sa grande croix pectorale lui pendant sur l’estomac, le cou ceint d’une étole arc en ciel, brandissant de la main droite un drapeau arc en ciel LGBT. De la gauche il tenait celle d’une femme ensachée d’une robe chiffon, que seul un petit morceau de cellulose blanche, marque du col romain, signalait comme « prêtre » d’une église quelconque. Il l’avait « ordonnée » en 2009 alors que, cerise sur ce gâteau bizarre, elle vivait non mariée avec le père de son enfant. Tout ce petit monde a passé l’âge canonique puisque l’évêque est né en 1945. Un petit détail encore : Jorgensen ne semble pas seulement un soutien LGBT, mais un pratiquant. Sur la photo répandue par les médias norvégiens, on dirait une femme.
L’évêque préconise l’emploi illégal d’immigrés
Ce drôle d’évêque vient d’appeler les églises à généraliser l’emploi d’immigrés clandestins. Tel quel. Il a écrit à cet effet aux principales organisations chrétiennes de Norvège et se dit « optimiste » quant au résultat de sa démarche.
L’évêque Jorgensen n’est pas un inconscient. Il sait bien qu’il appelle à transgresser la loi. Il n’en a cure. Il ne se soucie pas non plus de savoir si son acte est conforme à la répartition laïque des pouvoirs. Il s’oppose seulement à ce que l’on renvoie chez eux des gens mis selon lui « dans une situation désespérée ». Il ne se demande nullement si ce n’est pas précisément le type de rhétorique qu’il emploie qui a mis ces gens dans cette situation. Ni, pour reprendre le terme utilisé par Sylvi Listhaug, ministre norvégien de l’immigration, si son appel ne serait pas « irresponsable ».
Clandestins, LGBT, l’évêque norvégien et la révolution font feu de tout bois
Il est juste dans son voyage paléo-soixante-huitard. C’est, comme disent les Anglais, un « libéral », militant pour que l’épiscopat norvégien reconnaisse le mariage pour tous y compris les prêtres gay. En faveur de l’immigration et de la licence LGBT sans frein. Un type « ouvert d’esprit ».
Il fait le lit bien sûr de la propagande musulmane qui désigne à juste titre ces sottises au mépris de ses fidèles. Mais la vraie question est : y a-t-il aujourd’hui un pilote dans l’avion chrétien ? Puisque les réformés sont incapables de faire le ménage, pour l’honneur de Dieu, le pape François, qui adore parler de tout et faire le buzz, ne pourrait-il pas donner un petit coup de klaxon ?
Je ne veux pas citer Chesterton tous les jours, mais tout de même, ils sont devenus complètement zinzins. Et cette folie n’est pas bénigne. On ne peut se tromper à ce point de bonne foi. Leur prince n’est pas le nôtre. Jusques à quand abuseront-ils de notre patience ?