Le “New York Times” s’en prend aux pratiques de Facebook, Zuckerberg répond en assurant de son énorme respect pour Soros

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Le très gauchiste New York Times a publié le 14 novembre un très long article pour s’en prendre aux pratiques de Facebook, et Mark Zuckerberg, le fondateur et actionnaire majoritaire du réseau social, affirme avoir pris connaissance de ces pratiques en lisant l’article en question. Pour faciliter les choses aux lecteurs intéressés par le fond de l’article, le site conservateur Breitbart a résumé les cinq grands reproches formulés par le NYT à la firme de Zuckerberg. Le reproche le plus marquant a poussé le jeune milliardaire qui a fondé Facebook en 2004, alors qu’il était étudiant à Harvard, à proclamer publiquement son « énorme respect » pour le milliardaire progressiste George Soros.
 

Quand Facebook prétend que les critiques à son égard sont financées par George Soros, c’est de « l’antisémitisme »

 
Zuckerberg dit ne pas avoir été au courant de la campagne menée, sur commande des services de relations publiques de Facebook, contre les critiques visant sa compagnie. Une campagne accusant ces critiques d’être financées par l’Open Society Foundations (OSF) de Soros. Or le problème, quand on met en cause le spéculateur américain d’origine juive hongroise George Soros, c’est qu’on est automatiquement accusé d’antisémitisme par les médias progressistes comme le NYT. Visiblement, il ne suffit pas d’avoir soi-même des origines juives comme Mark Zuckerberg ou comme sa « directrice des opérations » Sheryl Sandberg pour être prémuni contre ce genre de contre-attaque. En revanche, cela permet de tirer avec le même type de munitions. Facebook collabore pour cela avec une ONG juive de défense des droits civiques, l’Anti-Defamation League (ADL).
 

Quand une illustration montrant Zuckerberg et Sandberg avec des tentacules de pieuvre est taxée d’antisémitisme, c’est de « l’instrumentalisation »

 
Comme on peut le lire dans le NYT qui en fait le reproche à Facebook, l’accusant pour le coup d’instrumentaliser l’accusation d’antisémitisme, quand des manifestants démocrates ont protesté contre la politique de Facebook en dépeignant ses dirigeants (juifs, comme dit plus haut) comme étant à la tête d’une pieuvre, l’ADL a estimé que c’était une image classique de la propagande antisémite.
 
Le NYT reproche aussi à la direction de Facebook, et notamment à Mme Sandberg, de n’avoir rien fait pour empêcher les fameuses « ingérences russes » en faveur de Donald Trump dans la dernière campagne présidentielle puis d’avoir réagi négativement aux tentatives pour faire le clair et prévenir ce genre d’ingérences à l’avenir. Une manière pour le NYT de réchauffer les vieux plats. Il n’existe à ce jour aucune preuve sérieuse d’une ingérence russe de nature à influencer les élections, mais, comme disait Joseph Goebbels, le précurseur national-socialiste des propagandistes socialo-progressistes actuels, « un mensonge répété dix mille fois devient une vérité ».
 

Quand le New York Times prend la défense de Google contre Facebook

 
Mark Zuckerberg est aussi personnellement visé par les auteurs du NYT pour avoir refusé de censurer, pendant la campagne présidentielle, un post de Trump demandant, après des actes de terrorisme islamique, l’arrêt de toute immigration musulmane. Facebook aurait aussi recours à des pratiques déloyales vis-à-vis de ses concurrents. Exemple : pour nuire à l’image de Google qui s’opposait à une telle loi, Facebook a choisi de soutenir publiquement un texte rendant les plateformes Internet responsables du trafic sexuel passant par elles.
 
Et puis il y a le lobbying à Washington, et notamment le soutien du leader démocrate au Sénat, Chuck Schumer, dont la fille travaille justement chez Facebook et dont la campagne a reçu des financements de chez Facebook.
 
Tout cela n’a rien de bien original, en réalité, et c’est à se demander si le reproche sous-jacent du New York Times n’est pas plutôt que Facebook, contrairement à Google, ne s’engage encore pas suffisamment dans la censure des contenus conservateurs et dans le combat contre Trump.
 

Olivier Bault