C’est une mère de famille de Bayfield, Colorado qui a eu la surprise récemment de voir son petit garçon se mettre dans la position du lotus et commencer à fredonner lorsqu’elle lui a demandé de se calmer.
Il ne faisait qu’appliquer ce qu’il venait d’apprendre à l’école primaire du secteur sous couleur de « mindfulness » (méditation pleine conscience). Une pratique que la famille a contestée parce qu’elle est liée au bouddhisme.
Un professeur de cette technique a expliqué dans la presse américaine que le « mindfulness » est la simple utilisation des capacités naturelles du cœur et de l’esprit humain – une manière de gérer ses émotions sans la moindre connotation religieuse. Mais surtout, comme elle l’a avoué, une manière de mettre ses capacités de jugement en suspens. A ce titre notamment, la méditation pleine conscience s’inscrit pleinement dans les traditions orientales, à l’encontre de la méditation centrée sur Dieu et de l’examen de conscience.
C’est une technique qui gagne en popularité dans de nombreuses écoles primaires aux Etats-Unis – mais aussi en France.