Un groupe de dix familles du monde entier s’est réuni pour poursuivre l’Union européenne pour son incapacité à les protéger du changement climatique, « qui nous frappe de plus en plus fort ». L’objectif actuel d’émissions est, selon elles, inadéquat : les trois lois sur la réglementation des émissions récemment approuvées par le Parlement européen et le Conseil de l’UE risquent de maintenir des niveaux élevés et nocifs des gaz à effet de serre jusqu’à 2030.
Surnommée « l’affaire climatique du peuple », et réunissant des individus de tous pays, jeunes voire très jeunes et plus vieux, cette opération médiatique vise soi-disant à « protéger leurs droits fondamentaux ».
Elle est surtout archi politisée, cherchant à faire pression sur l’Europe, non seulement sur sa directive actuelle sur le système d’échange de droits d’émission, mais aussi sur la réglementation sur le partage des efforts, l’utilisation des terres, le changement d’affectation des terres et la réglementation forestière… Leur avocat le dit lui-même : « Cette affaire est importante car elle demande à l’UE d’augmenter son ambition climatique jusqu’en 2030, afin de prendre une part équitable du fardeau requis pour atteindre l’objectif de température de l’accord de Paris ».
L’action est d’ailleurs soutenue par le Climate Action Network (CAN), regroupant près de 900 ONG environnementales. L’ONG allemande Protect the Planet prend en charge les frais juridiques, et les scientifiques du think tank Climate Analytics apportent leur expertise pour clarifier la manière dont les plaignants sont affectés par le changement climatique !
Tous les moyens sont bons – on utilise même les civils.