La banque centrale américaine pourrait relever ses taux « très bientôt » si les données économiques le permettent, a indiqué l’un de ses gouverneurs, Jérôme Powell, à moins de trois semaines de sa prochaine réunion monétaire. La hausse devrait être graduelle, a-t-il estimé, en raison des « risques à la baisse issue de la faible demande mondiale, des événements géopolitiques (…) et de la sensibilité apparemment élevée des conditions financières à la politique monétaire ».
C’est rien de le dire. Le tiers-monde n’a jamais été aussi endetté, en dollars qui plus est… Si la hausse est décidée, ce sera sur les données plus ou moins sincères de la conjoncture américaine, avec des répercussions mondiales que la Fed ne peut ignorer et qu’il entérine donc.
Powell a certes nommé le referendum sur le Brexit et même le flux des migrants vers l’Europe. Mais autant les mondialistes ont un langage catastrophiste sur la sortie éventuelle du Royaume-Uni de l’Union européenne, autant ils minimisent les conséquences du tsunami migratoire. Ce ne sont pas les réalités qui les arrêtent.