Un journaliste a été détenu et le média catholique Radio Bakhita a été fermé sur ordre du service national de sécurité du Soudan du Sud. Il s’agit d’une sanction, a expliqué un porte-parole de la présidence : la radio n’a pas rendu compte d’affrontements qui ont eu lieu le 17 août selon le communiqué de l’armée, qui en attribuait la responsabilité aux rebelles du Sud, mais a choisi de présenter l’armée comme l’agresseur. L’affrontement a eu lieu vendredi dernier à proximité de la frontière avec le Soudan du Nord, et marque la rupture de la trêve entre les forces gouvernementales et celles du rival du président en place. Le jeune Soudan du Sud est en proie à des confrontations ethniques depuis décembre dernier, sur fond de massacres et de déplacements de réfugiés.