Depuis Baden-Powell, il y a des louveteaux, des louvettes, des scouts, des guides, des routiers, des guides-aînées… Beaucoup trop « dichotomique » pour la direction des Boy Scouts of America (BSA) qui a annoncé le 11 octobre qu’ils permettraient dorénavant aux filles d’entrer dans leurs rangs, et, même, que leur plus haute distinction, à savoir l’Eagle Scout, pourrait leur être attribuée.
Une décision « conforme à la mission de la BSA et aux valeurs fondamentales énoncées dans le serment et la loi des scouts. Les valeurs du scoutisme – dignes de confiance, loyales, serviables, aimables, courageuses et respectueuses, par exemple – sont importantes pour les jeunes hommes et les jeunes femmes ».
On n’en attendait pas moins. Mais ces valeurs, les filles les partagent depuis 1912 dans leur propre programme, qui leur est dévolu de manière exclusive, le Girl Scouts of the United States of America (GSUSA)…
Mais qu’importe ! Il faut s’adapter à « l’évolution » de la société, nous disent-ils…. Effectivement, en 2014, l’organisation avait déjà permis aux garçons qui s’identifient comme homosexuels de rejoindre ses rangs et avait même annoncé l’année suivante, qu’elle permettrait aux adultes ouvertement homosexuels de servir de chefs scouts – la porte ouverte à la pédophilie.
Dans cette mini révolution, la directrice de la GSUSA s’est plainte de la mise en danger de « l’espace sécurisé réservé aux filles » et du tort qui sera aussi fait aux scouts. C’est drôle comme ces nouvelles offensives peuvent mettre à bas des programmes à la base considérés comme féministes-progressistes (comme les universités féminines britanniques ouvertes aux transgenres). Le mixage, la mise en application de la théorie du genre, est bien la phase d’après.