Hard Day – un jour difficile – est le titre de diffusion mondiale, en anglais, d’un film sud-coréen, tourné dans la langue de Séoul. L’intrigue décrit les mésaventures de policiers corrompus, sur fond de chantage et de menaces permanentes de dénonciation à leur hiérarchie.
Hard Day hésite et déçoit
Or, le film est manqué, surtout parce qu’il n’arrive pas, durant toute la durée de l’action, à se déterminer entre la parodie, fondée sur un comique macabre, et le premier degré, prenant au sérieux son histoire. Le résultat s’avère donc à la fois fort peu crédible, et, à quelques scènes ou répliques près, pas drôle. Les explosions et les bagarres, parfois sanglantes, et répétitives, lassent assez vite. En outre le personnage principal, racketteur de petits commerçants, mais qu’on ne voit pas dans ses œuvres, n’inspire de ce fait absolument aucune sympathie au spectateur honnête, alors que Hard Day ne pourrait être apprécié qu’à la condition d’une complicité au moins minimale entre le spectateur et lui. On se permettra, au final, d’espérer – comme il paraît raisonnable – que la police sud-coréenne n’est tout de même pas aussi massivement corrompue…