Taken 3 forme donc le troisième opus de la saga « Taken » (enlevée), en principe un sommet des films d’action pour les amateurs. On avouera ne pas être adepte de ce genre intellectuellement le plus pauvre du cinéma, par contre très dense en courses, explosions, fusillades, etc. Sur ce plan strict, le contrat est rempli. L’intrigue, polici
ère, offre un minimum de rebondissements. Le film sait ne pas être trop long.
Taken 3 : le plus grand irréalisme
Toutefois, l’ensemble souffre du plus grand irréalisme, à tous les niveaux, des cascades du héros à une indifférence subite de la police américaine aux procédures, fondamentales pourtant, comme les fameux mandats. Le seul constat sociologique intéressant est celui des situations souvent fausses dans lesquelles se placent les divorcés-remariés, surtout lorsqu’ils ont multiplié les échecs. Hormis ce point particulier, Taken 3 n’offre aucun intérêt pour ceux qui n’apprécient pas particulièrement le genre ou n’appartiennent pas au fan-club de Liam Neeson, célèbre acteur qui tient le rôle principal.