Une tribune publiée sur le site du Forum de Davos rend un hommage appuyé aux robots et à l’intelligence artificielle en expliquant que toutes les technologies sont nées du désir humain de dégager du temps à investir dans la « fantaisie », les « activités qui nous rendent humains par quintessence » – la créativité, l’esprit d’entreprise, inventivité, l’empathie…
L’idée ? Désamorcer les peurs de ceux qui voient l’avenir comme une réalisation de l’apocalypse façon Matrix, en affirmant que l’intelligence artificielle peut parfaitement être sous le contrôle de l’homme tout en lui rendant les services liés à ses capacités particulières : « Calculer l’état du trafic routier, anticiper la survenue d’une épidémie, gérer l’efficacité énergétique. »
A l’homme reviendrait la créativité, « la pensée critique », l’« intelligence émotionnelle »… et la mise en place de normes, comme celles qui, déjà, « régulent la discrimination sociale et économique », sous la conduite d’une « communauté des citoyens capables d’évaluer les objectifs et les applications sociales » de l’intelligence artificielle. On va tout droit vers une « commission pour l’intelligence artificielle », selon l’auteur.
Une nouvelle supra-entité dans un monde globalisé ?