La fusillade anti-catholique de Minneapolis pose des problèmes de « com »

Fusillade anti-catholique Minneapolis com
Robert « Robin » Westman

 

Quand un musulman fonce dans une foule avec sa voiture comme arme mortelle, quand un réfugié plante un petit Blanc en hurlant « Allah Akhbar », le discours médiatique à tenir est finalement très simple : c’est forcément un « déséquilibré ». L’horrible tuerie anti-catholique de Minneapolis n’offre pas cette facilité de communication. Robert Westman – alias Robin depuis qu’il s’identifie comme femme – est trans. La transsexualité n’est pas un trouble mental ; c’est un droit. Et même, soupçonner de « déséquilibre » quelqu’un qui revendique son genre, c’est une forme de transphobie…

Que dire alors ? Il (elle) était anti-Trump, pro-LGBT, il affichait une saine détestation à l’égard de la morale de papa que l’Eglise catholique prêche encore (ou devrait toujours prêcher). Rien que de bonnes et justes causes… Même le satanisme a ses côtés acceptables – pour s’en convaincre, il suffit de voir l’imagerie adoptée sur scène par de multiples groupes musicaux qui en retirent honneurs et adulation.

 

Deux enfants tués à l’église dans un attentat anti-catholique

Alors que dire ? La presse française ne s’en tire pas franchement bien : « Une femme a ouvert le feu dans une église de Minneapolis », titre 20minutes. Et reprenant les informations de l’AFP, le journal note que Westman avait un « profil particulièrement inquiétant ».

Et d’ajouter : « “Nous avons la confirmation que le tireur était un homme qui se disait transgenre“, a écrit Kristi Noem, la ministre de la Sécurité intérieure, évoquant un “monstre taré”. Des mots particulièrement crus mais qui reflètent bien l’offensive menée par l’administration Trump contre les politiques favorables aux personnes transgenres. »

 

La fusillade de Minneapolis permet d’accuser Trump

Mais oui ! Et si le vrai coupable, c’est l’administration Trump ? Ajoutez-y la thématique du libre accès aux armes et du Second amendement, et vous pourrez quand même faire un parfait article de gauche et woke, en esquivant le recours à l’excuse de déséquilibre…

Un idéologue trouvera toujours le moyen de retomber sur ses pieds : tordre la réalité, c’est sa raison d’être.

Et tant pis pour les familles qui pleurent leurs enfants tués, victimes d’une haine que tant de médias, finalement, entretiennent sans mesurer ce que coûte le rejet du vrai et du bien.

 

Jeanne Smits