Fin connaisseur de l’islam et de l’islamisme, dénonciateur du djihad, Robert Spencer est dans le collimateur des sites de paiement en ligne qui ont institué une censure de fait à son encontre, avec l’objectif évident de le priver de ses revenus. Spencer vient de révéler que la plateforme de financement participatif GoFundMe a annulé et rembourse sans explication les versements qui lui sont faits par les internautes pour soutenir son combat pour l’information juste sur le terrorisme islamique et les avancées musulmanes.
Tout a commencé avec des démarches similaires de la part d’un autre service de paiement en ligne supposément neutre. Alors que Robert Spencer venait de mettre en place une campagne de levée de fonds en vue de financer la mise en place d’un nouveau studio video, le site de « crowd-funding » Patreon l’avait averti la semaine dernière de sa décision de fermer son compte.
Censure idéologique : GoFundMe bloque les dons faits à Robert Spencer
Patreon désignait le responsable de cette fermeture : il s’agissait de son partenaire Mastercard que les opérateurs de Patreon accusaient de leur avoir forcé la main. On devait rapidement apprendre que la société de cartes de crédit avait pris conseil auprès du Southern Poverty Law Center (SPLC)– un lobby de défense des droits civiques fortement orienté à gauche, présent dans tous les combats pour la culture de mort – pour avoir son avis sur Spencer. Mastercard avait été poussé à faire cette consultation par un groupe de gauche « antiraciste », Color of Change, qui participe à la dénonciation de « l’incitation à la haine » dont Spencer se rendrait coupable en critiquant la théologie musulmane et en dénonçant l’extrémisme islamiste.
C’est à la suite de cette fermeture de son compte chez Patreon que Robert Spencer a basculé sa campagne sur GoFundMe. Très rapidement, le 21 août, la plateforme a commencé à rembourser les donateurs et à empêcher les retraits de fonds. « Nous sommes désolés, mais nous avons annulé votre retrait de $3.299,42 du 08/21 sur WePay Payments » : tel est le message reçu ce jour-là par Robert Spencer qui se trouve ainsi spolié de dons que son public souhaitait lui faire par le biais d’un service supposé ouvert à tous.
Robert Spencer dénonce l’islamisme : incitation à la haine ?
Bien sûr, Spencer a demandé des explications qui ont fini par arriver le lendemain. « WePay n’est pas en mesure de traiter des paiements liés à la haine, la violence, l’intolérance raciale, le terrorisme, l’exploitation financière d’un crime, ou à des objets ou des activités qui encouragent, promeuvent, facilitent ou instruisent autrui à leur sujet », a répondu la société opératrice des transactions GoFundMe. Et d’ajouter : « Nous vous remercions de votre compréhension et sommes désolés de ne pas avoir pu vous proposer une meilleure solution. »
Il y en avait une pourtant : une évaluation honnête des faits… Robert Spencer a d’ailleurs répondu : « Mais je ne fais rien de tout cela. Sur quoi fondez-vous vos accusations ? Je ne répands pas la haine ni n’encourage la violence, l’intolérance ou le terrorisme. »
La plateforme de financement participatif GoFundMe vire Robert Spencer
GoFundMe n’a pas jugé utile de répondre ; pire, la plateforme recommande aux donateurs de joindre Spencer directement pour obtenir des explications sur le refus de traitement de leurs dons. Spencer, quant à lui, envisage des poursuites. Il dénonce tout particulièrement le refus du site de financement participatif d’entendre ses arguments et d’entrer en discussion, la décision dictée de manière idéologique par le SPCL étant en pratique sans appel.
L’événement donne un avant-goût de la manière dont le recours de plus en plus fréquent aux moyens numériques de paiement gérés par les géants de l’internet – en attendant l’abolition pure et simple du cash – permettra de contrôler l’ensemble des échanges et des dons. Cela fait furieusement penser au « chiffre de la bête » de l’Apocalypse…