Google et Cuba ont signé un accord pour que des données soient conservées sur des serveurs dans l’île

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Eric Schmidt et Mayra Arevich

 
Le gouvernement cubain permet ainsi au moteur de recherche de fournir un accès plus rapide à ses données : Google pourra installer ses propres serveurs qui stockeront une bonne part de ses contenus. Une vraie révolution pour Cuba, où l’accès à internet est aujourd’hui l’un des plus lents au monde puisque toute connexion à Google passe obligatoirement par le Venezuela où est implanté le serveur le plus proche.
 
L’accord aurait été conclu à marches forcées pour donner corps au dégel des relations avec les Etats-Unis avant l’arrivée de Trump au pouvoir : plus les liens seront multiples avec des entités américaines, plus il sera difficile de revenir en arrière, estime la presse.
 
Mais la signature n’a fait l’objet d’aucune déclaration officielle. Et ce n’est pas étonnant : la plupart des Cubains n’ont pas le droit d’avoir une connexion à domicile et il faut verser au gouvernement l’équivalent d’un salaire mensuel pour bénéficier de 10 heures de connexion dans un « spot Wifi » public, pour un débit tellement médiocre qu’il ne permet même pas le téléchargement de fichiers.
 
Bien sûr, l’accord ne change rien à cette politique d’accès restreint à Internet pour les Cubains.