C’est ce qu’ils ont demandé lors d’une audience devant le Sénat des Etats-Unis : les représentants de General Motors et l’équipementier Delphi ont vanté la « sécurité » et les « avantages environnementaux » qui pourraient résulter de cette création de voies exclusives pour les voitures sans chauffeur. Ils souhaitent notamment avancer sur des lois fédérales pour échapper à la complexité des réglementations des Etats. Pour enfoncer le clou, le directeur du projet de voiture autonome de Google a déclaré que 94 % des accidents qui ont provoqué 38.000 morts l’an dernier « étaient liés à l’erreur humaine ».