C’est ce que déclare Sir Mark Walport, conseiller du gouvernement britannique pour les questions scientifiques, soulignant l’importance de la maîtrise d’une telle technologie pour le Royaume Uni « qui excelle dans le domaine scientifique, celui de la régulation et celui des débats publics ». On demande à voir : le Royaume-Uni autorise déjà bien plus de transgressions que la France par exemple.
Alors que 150 scientifiques et autres militants ont appelé à une interdiction mondiale de la modification génétique des embryons humains, la semaine dernière, les craintes d’une société eugéniste se font sentir.
Les scientifiques, pour leur part, arguent des bienfaits de telles techniques dans l’éradication des maladies héréditaires et mettent en garde contre la prolifération du marché noir, où des pays peu scrupuleux pourraient profiter d’une telle interdiction.