Si si, les migrants haïtiens de Biden mangent bien les canards et les oies des parcs

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Et c’est normal, en fait. Quand vous attirez 20.000 migrants en quelques années dans une ville de 60.000 habitants, des migrants pauvres, ancrés dans leur propre culture et marqués par leur histoire souvent chaotique, ils ne vont pas s’intégrer vraiment comme prévu. Et vont garder moult us et coutumes de chez eux – et à Haïti, il y a bien des canards sauvages. Cette histoire fait une immense polémique, alors qu’elle n’est pas impensable, et qu’il y a des photos de migrants transportant par les pattes leur butin sur la voie publique. Ce n’est ni du dénigrement, ni de la diffamation – même si les « fact-checkers » ont affirmé après le débat Harris-Trump mardi soir que l’ancien président avait répandu des mensonges en l’évoquant.

Et puis, il n’y a pas que cela : il y a les accidents de la circulation, le squat des pelouses privées, la présence parfois abusive dans les magasins… La dernière réunion publique municipale de la ville de Springfield a été l’occasion d’une violente remise en cause de la part des résidents natifs. Les problèmes locaux de cette petite ville de l’Ohio sont brusquement devenus un enjeu national, symbole de la politique migratoire passée de Joe Biden, et de celle qui pourrait nous arriver de Kamala Harris.

 

Et si on leur donnait à manger Commander, le berger allemand de Biden ?

Pour connaître le vrai quotidien d’une ville, il faut écouter ses habitants. Et c’est ce que la maire de Springfield a fait le 27 août dernier. Ils sont venus nombreux – « Noirs et Blancs » précise The New American – se plaindre de tous les désagréments engendrés par la présence massive des quelque 20.000 migrants (dont la majorité sont haïtiens) qui leur ont été peu à peu imposés depuis le covid, pour « revitaliser » la ville, leur a-t-on fait valoir. L’avenir incertain de la ville abandonnée par l’industrie automobile allait être sauvé par cet apport de sang neuf !

Mais les Haïtiens s’en prennent apparemment régulièrement aux volatiles du parc de la ville qu’ils attrapent, tuent et découpent pour les manger – les oies comme les canards. Certains chiens ou chats domestiques en auraient fait aussi les frais, comme l’a raconté sur les réseaux sociaux une pauvre dame qui a vu le protégé de sa fille accroché par les pattes de derrière à un fil…

Et sur la route, beaucoup sont de vrais dangers publics, ne sachant, en réalité, pas conduire. On appelle ça, in situ, la crise des accidents de voitures. « Ces Haïtiens se précipitent dans les poubelles, ils se précipitent dans les bâtiments… Ils renversent des voitures au milieu de la rue », a déclaré un résident. L’année dernière, un « migrant » haïtien sans permis avait percuté un bus scolaire, tuant un jeune garçon de 11 ans. Certains ont déploré que le coût des assurances aient, en conséquence directe, fortement augmenté. Et puis on ne voit plus qu’eux au bureau d’aide sociale de la ville, se plaignent des Américains natifs, relégués au bout de la file.

 

Les migrants haïtiens veulent des emplois – et des canards

C’est presque devenu un sujet de risée, car il faut bien en rire si l’on n’en peut pleurer. Le célèbre sénateur conservateur du Texas, Ted Cruz a publié une photo de deux chatons à l’air suppliant : « S’il vous plaît, votez pour Trump afin que les immigrants haïtiens ne nous mangent pas » ! Et la presse mainstream, furieuse, hurle à la désinformation et s’étouffe d’indignation. Tellement que pour calmer le jeu sur les réseaux sociaux, la police de la ville a dû réagir dans un communiqué en niant des éléments pourtant bien établis par les habitants eux-mêmes.

The New York Post est venu au secours de l’argumentaire démocrate, le 3 septembre, en racontant l’apport des migrants au tissu industriel de la ville : « Ils assemblent des moteurs de voiture chez Honda, font fonctionner des machines d’emballage de légumes chez Dole et chargent des cartons dans des centres de distribution. Ils paient des impôts sur leurs salaires et dépensent de l’argent chez Walmart. Le dimanche, ils se rassemblent dans les églises pour des services bruyants et joyeux en créole haïtien. » Quasiment un tableau de Norman Rockwell. Et leur arrivée ? Elle s’est faite naturellement : les employeurs ne trouvaient plus assez de travailleurs, les jeunes résidents étaient drogués et évitaient le travail subalterne… Les Haïtiens qui ont entendu dire que la région de Springfield offrait des emplois manuels bien rémunérés et un faible coût de la vie ont afflué, et les employeurs étaient bien contents de cette nouvelle main-d’œuvre.

 

La politique d’immigration à bas prix : une stratégie démocrate

Mais les Haïtiens ne sont pas venus de cette manière – tout comme les 5 millions de migrants économiques accueillis au sud par le très progressiste chef des frontières Alejandro Mayorkas. La plupart ont traversé illégalement la frontière américaine et ont obtenu un statut légal temporaire par les adjoints pro-immigration de Biden.

« Les adjoints de Biden ont importé les Haïtiens parce qu’ils considèrent l’immigration comme vitale pour la stratégie économique des démocrates, fondée sur un gouvernement omniprésent, comme une bonne chose pour Wall Street et comme une possibilité pour les progressistes de garantir l’équité entre les Américains et les étrangers », selon le site pro-Trump Breitbart.

En 2023, Alejandro Mayorkas avait déclaré devant la commission judiciaire du Sénat : « Malheureusement, notre système d’immigration légale n’est pas conçu pour répondre aux besoins des employeurs ici aux Etats-Unis. » Ni une, ni deux, rappelle le média, « il a ainsi fourni aux entreprises un flot d’employés migrants désespérés, bon marché et quasi légaux qui ont permis à ses alliés des “Bidenomics” de faire croître l’économie, bien qu’avec une myriade d’emplois à bas salaires et des dépenses fédérales massives en déficit ». Et Kamala Harris a promis de faire exactement la même chose… (On leur offre même des prêts pour acheter une maison !)

Ce qui donne aujourd’hui des Springfield, mais aussi des Whitewater, dans le Wisconsin, des comtés de Rockland, dans l’Etat de New York, des Aurora, dans le Colorado… Des villes qui ont déjà perdu leur visage d’antan, mais pourraient bien faire face demain à un chaos encore plus problématique. Des résidents, sur place depuis plusieurs décennies, déclarent vouloir partir, chassés par la montée des loyers, la surpopulation dans les écoles, la surcharge des centres médicaux, mais aussi la peur de l’insécurité.

« Qui nous protège ? », a demandé une vieille dame de Springfield. Et ce sont ces derniers que la presse politique ose qualifier de « racistes xénophobes », simplement parce qu’ils ont encore le courage de parler. Le 27 août, la seule réponse de la maire de la ville fut : « J’ai les mains liées. »

 

Clémentine Jallais