Six mois seulement à la tête de Harvard : le désastre Claudine Gay

Harvard désastre Claudine Gay
 

Claudine Gay n’aura tenu que six mois et deux jours comme présidente de l’université de Harvard, puisqu’elle a démissionné mardi « dans l’intérêt » de l’institution. Cette femme noire arrivée aux sommets de la vie académique des Etats-Unis est doublement accusée d’antisémitisme et de plagiat, et elle se plaint désormais d’avoir été attaquée pour des motifs « racistes ». Mme Gay s’était distinguée en refusant de condamner trente groupements étudiants qui avaient accusé Israël d’être responsable des attaques terroristes du Hamas le 7 octobre dernier, et elle avait aggravé son cas lors d’une audience devant le Congrès des Etats-Unis lors de laquelle elle avait refusé de dire s’il est acceptable ou non sur le campus de Harvard de prôner le génocide des juifs. L’affaire a déclenché des recherches sur les travaux universitaires de Claudine Gay et plusieurs affaires de plagiat ont été mis au jour, visant notamment sa propre thèse de doctorat : près de 50 accusations ont été formellement soumises au « Bureau de l’intégrité de la recherche » de Harvard, la dernière série arrivant lundi dernier. La Harvard Corporation a pris acte de la démission de la présidente en la couvrant d’éloges et en saluant sa « résilience remarquable » devant des « attaques profondément personnelles et constantes » parfois marquées d’un « racisme au vitriol ». Mais elle n’est pas allée jusqu’à refuser la démission de la présidente…