Stephen Hawking, le célèbre physicien britannique cloué à un fauteuil roulant par la maladie de Charcot, continue d’égrener ses prédictions apocalyptiques fluctuantes. Désormais, il estime que la surpopulation et la trop forte consommation d’énergie qui en découle transformeront notre planète en « boule de feu » d’ici à l’an 2600. La solution ? Que l’Humanité s’envole vers d’autres cieux. Pour commencer, Hawking participe à un projet d’exploration interstellaire à la recherche de planètes habitables. Mais faut-il encore prendre au sérieux ce scientifique qui change de prédictions comme de chemise ? Hawking rappelle de plus en plus les frères Bogdanov dont il partage l’appétit pour les médias. Il avait réduit le temps qu’il nous reste de 1.000 à 100 ans et voilà qu’il nous accorde désormais 500 ans !
 
Mais après tout, Stephen Hawking n’est pas le premier scientifique à énoncer des absurdités au cours de sa carrière. Et puis en l’occurrence, il fait aussi la promotion de l’entreprise d’exploration spatiale en direction d’Alpha Centauri dans laquelle il s’est associé au milliardaire américain Mark Zuckerberg, le créateur et PDG de Facebook, et au milliardaire russe Youri Milner. Plus qu’une prévision scientifique, la déclaration de Hawking sur la transformation de notre planète en boule de feu pour cause de réchauffement climatique est donc peut-être une simple opération de communication.
 

Quand Hawking prédit l’apocalypse pour notre planète, il fait une opération de communication pour son entreprise

 
Surtout que si l’on regarde les prévisions démographiques des Nations unies, il semblerait que la croissance démographique soit en train de se tasser. La population mondiale devrait se stabiliser aux alentours de 11 milliards d’habitants vers l’an 2100, contre 7,5 milliards aujourd’hui. Compte tenu des progrès technologiques, cela devrait logiquement être gérable. Les prévisions pour 2100 ont d’ailleurs déjà été revues à la baisse et pourraient l’être à nouveau à l’avenir. En effet, à mesure que la mortalité infantile diminue, que le niveau de vie augmente et que la population s’urbanise, les gens ont tendance à avoir moins d’enfants.
 

La surpopulation, un mythe qui ne tient pas ses promesses

 
Ainsi que le fait remarquer le site LifeSiteNews, davantage d’êtres humains, ce ne sont pas seulement un supplément de bouches à nourrir et un plus grand nombre d’émetteurs de carbone, c’est aussi davantage de travailleurs et plus d’esprits créatifs pour trouver des solutions aux problèmes. De fait, continue le site pro-vie qui reprend un article du Population Research Institute, alors que la population mondiale a augmenté de deux milliards d’âmes depuis 1990, la proportion de personnes en état de sous-alimentation dans les pays en développement est passée de 23 % à 13 %, et l’on produit aujourd’hui plus de nourriture sur une plus petite surface agricole qu’il y a vingt ans. Tout n’est donc pas perdu, et tant pis si cela ne fait pas les affaires de M. Hawking et de certains milliardaires !
 

Olivier Bault