Hier, la cour suprême des Etats-Unis a refusé de se saisir d’un recours des héritiers d’Arthur Conan Doyle, l’auteur des aventures de Sherlock Holmes, dans une affaire de propriété intellectuelle. Elle a renvoyé à un précédent jugement qui estimait que la plupart des œuvres de l’auteur écossais étaient tombées dans le domaine public. Le recours avait été déposé alors qu’une cour d’appel fédérale avait autorisé en juin dernier un écrivain et éditeur américain à publier un livre dont les personnages s’inspiraient de ceux de l’auteur écossais, sans payer de droits aux héritiers de Conan Doyle. La cour estimait que ces personnages avaient été créés avant 1923 et donc étaient tombés intégralement dans le domaine public, les héritiers estiment au contraire que le livre de M. Klinger empruntait des éléments des dix dernières nouvelles écrites après la date limite, et restait donc soumis au droit réglant la propriété intellectuelle.