Herles, ex patron de la télé allemande ZDF, avoue : les journalistes sont aux ordres

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Le journaliste Wolfgang Herles.

 
Wolfgang Herles, l’ex patron de la seconde télé allemande, ZDF (zweites deutsche Fernsehen), avoue : « Nous recevons des instructions d’en haut », les journalistes doivent écrire « ce qui plaît à Mme Merkel ». Cet aveu n’a significativement pas provoqué la tempête médiatique qu’on aurait pu attendre. Il n’est d’ailleurs que partiel : les donneurs d’ordres, politiques et propriétaires de médias, sont eux-mêmes inféodés aux cénacles et à l’idéologie supranationale.
 
C’est à propos des agressions de masse de Cologne contre les femmes lors de la nuit du nouvel an qui ont choqué la société allemande en profondeur, que Wolfgang Herles a fait cet aveu capital. Il avoue enfin, tout haut, ce qu’une majorité d’Allemands pense de moins en moins bas. « Aujourd’hui, il n’est pas autorisé de dire quoi que ce soit de négatif sur les réfugiés. C’est du journalisme gouvernemental et cela mène le public à ne plus nous faire confiance. C’est un scandale. » Le choix des sujets est imposé, à charge pour les rédacteurs en chef de les justifier moralement «  dans l’intérêt de l’Europe et pour le bien commun. » L’association Pegida, qui organise partout en Europe des manifestations contre l’invasion des migrants (dont l’une vient d’être interdite à Calais par les autorités françaises), utilise déjà couramment l’expression « Lügenpresse », la presse des menteurs, ou presse du mensonge.
 

Wolfgang Herles, patron de presse mais pas propriétaire

 
Wolfgang Herles n’est pas n’importe qui. Ce Bavarois de soixante-six ans a fait une belle carrière constamment lié à la CDU, et son témoignage ne peut être récusé. Même si Jacob Augstein, patron de Der Freitag et figure de la presse du centre gauche, interrogé à ce propos par Focus, jure ses grands dieux : « Non, je nie catégoriquement qu’il y ait jamais eu de commande du sommet. » Le reste de la profession préfère ne pas commenter, sachant parfaitement que la meilleure forme de déni est le silence. La stratégie de l’édredon. Chacun aussi a pu noter, rien qu’en relevant le calendrier de l’affaire de Cologne, que les informations sont effectivement arrivées au compte-goutte, conformément aux ordres (cela a déjà été divulgué et confirmé), de la police et des autorités politiques. La réfutation est donc impossible, et la négation qu’a tentée Augstein très maladroite.
 

Derrière ZDF et la télé allemande, un problème sans frontière

 
D’autant qu’une controverse bruyante risquerait de découvrir tout à fait ce que l’ancien patron de la ZDF n’a dit qu’à moitié : la télé, allemande, française, européenne, mondiale, et le reste des médias, ne sont pas seulement aux ordres des politiques, mais aussi des gros financiers qui en sont propriétaires. Ces financiers appartiennent aux mêmes clubs et cénacles que les politiques, partagent les mêmes intérêts et la même idéologie maçonne. Et cela ne dépend pas de leur couleur politique apparente. Ce que personne n’ose dire en Europe est de notoriété publique aux Etats-Unis. Une éditorialiste célèbre, d’ailleurs auteur de best-sellers, Ann  Coulter, vient d’écrire à propos de la grosse chaîne américaine Fox News détenue par le magnat Rupert Murdoch : «En matière d’immigration, Murdoch ne se distingue pas de Soros (…) Des millions d’Américains de droite croient disposer d’un antidote conservateur en regardant Fox News, mais ils ingurgitent à haute dose une propagande pour l’ouverture des frontières et l’immigration. »
 

Des journalistes aveugles sur ordres et par conviction

 
Ce qui demeure spectaculaire, c’est que quelque chose qui n’a pas de volonté propre, i.e. les médias (ils sont aux ordres de la politique et de la finance, eux-mêmes aux ordres de quelques idéologues maçons), a un pouvoir pratique exorbitant. Des journalistes aux ordres, comme l’avoue Wolfgang Herles, continuent à faire l’opinion, sinon toujours par leurs mensonges, de moins en moins crus, du moins par leurs silences. Il est frappant par exemple, que, quand l’Europe bouge de la Suède à la Grèce en passant par le Danemark, la Hongrie, la Pologne, la Tchéquie, la Slovaquie, quand la société allemande est secouée d’interrogations et de manifestations, en France, il ne se passe rien. On parle un peu de Calais et d’une réforme-diversion de la Constitution. La presse du mensonge a mis un couvercle sur la réalité française, en attendant l’explosion. C’est dû au fait que politiques et patrons de presse propriétaires vivent en osmose, de l’ENA au Siècle, et tiennent bien le système, et c’est facilité par l’uniformité bêlante des journalistes, tous acquis au conformisme mondialiste : on n’a souvent pas besoin de leur donner d’ordres, ils les préviennent. Comme Augstein, il n’est pas nécessaire de leur téléphoner, ils font librement où l’idéologie leur dit de faire.
 

Pauline Mille