C’est ce que vient de confirmer un rapport de l’inspecteur général du département d’Etat : elle aurait dû en outre tenir informés les membres clés de son cabinet. Le rapport, qui a été communiqué aux membres du Congrès, précise que l’ex-secrétaire d’État aurait dû transmettre tous les courriels à l’administration compétente avant de quitter son poste, et qu’elle s’est donc mise en contradiction avec les exigences des archives fédérales.
Si plusieurs anciens secrétaires d’État ont accepté de répondre aux rédacteurs du rapport, Hillary Clinton elle-même ainsi que plusieurs des membres de son équipe ont refusé de s’exprimer. Au contraire, deux autres employés avaient dès 2010 fait part de leurs inquiétudes quant aux pratiques de celle qui aujourd’hui brigue la présidence des États-Unis. Ils s’étaient aussitôt fait interdire d’évoquer de nouveau cette question, et on leur avait dit que tout était en règle auprès du personnel juridique du Département.
Le rapport souligne notamment que contrairement à ce que prétend Mme Clinton, aucune trace n’a été trouvée d’une autorisation donnée pour l’utilisation du serveur personnel. Son porte-parole de campagne continue pourtant d’assurer que Hillary Clinton a agi comme ses prédécesseurs et qu’elle n’a rien à se reprocher.
Même pour les mails juges « top secret »…