François Hollande a, pour la première fois depuis son départ de l’Elysée, adressé une vigoureuse mise en garde à Emmanuel Macron, lui demandant de ne pas « demander aux Français des sacrifices qui ne sont pas utiles ». « Il ne faudrait pas, précise-t-il notamment, flexibiliser le marché du travail au-delà de ce que nous avons déjà fait, au risque de créer des ruptures. »
Pour être clair, M. Normal entend bien porter la responsabilité de ce qui va bien (?), et, pour cela, il ne faut pas prendre le risque que cela aille plus mal. C’est ce qu’il dit d’ailleurs clairement : « Ce qu’il faut, c’est conforter le mouvement qui s’est engagé, l’investissement , la consommation, le pouvoir d’achat et éviter toute décision qui viendrait contrarier ce mouvement. » Pourtant, en 2012, François Hollande jugeait pour le moins « inutile » que Nicolas Sarkozy se permette des réflexions sur ses premières décisions. Tel est pris qui croyait prendre ?
Quoi qu’il en soit, et comme le montre aussi Barack Obama aux Etats-Unis, l’ancien président prouve une fois de plus que ces politiciens s’étiolent s’ils ne sont pas sous les projecteurs médiatiques…