L’association SOS Homophobie, membre actif du lobby homosexualiste, affirme dans son dix-huitième rapport annuel que les actes homophobes auraient augmenté de 80% en 2013 en France. L’imposture LGBT est double : les données collectées ne sont pas vérifiables et la définition même de l’homophobie suppose le mouvement « observé ».
Le porte parole de l’association déplore les violences et les manifestations bruyantes, il use de circonlocutions telles que « on ne peut pas ne pas lier » : on lui donnerait le Bon Dieu sans confession. Et pourtant, quel enseignement statistique tirer de 3500 témoignages recueillis par une association militante telle SOS Homophobie ?
Agression hétérophobe ?
Aucun. Sur tous les sujets touchant aux controverses sociétales, les chiffres assénés se découvrent faux dès qu’on les analyse.
On l’a vu pour l’immigration, l’effet de serre, le chômage, l’avortement clandestin : le mensonge statistique est la première arme des lobbies. Et puis le mot homophobie, né dans le milieu de l’agit prop LGBT américaine sert à mélanger sous une même étiquette des choses très différentes.
Par exemple l’agression d’un homosexuel (rare), et l’expression d’une opinion traditionnelle (de plus en plus fréquente). Aujourd’hui, dire « le mariage unit un homme à une femme » est comptabilisé parmi les actes homophobes. D’où bien sûr le lien établi sans vergogne avec la manif pour tous.
L’imposture LGBT, ici flagrante, se corse si l’on note que les militants homosexualistes, eux, se livrent en toute impunité à des agressions hétérophobes, comme celui dont vient d’être victime la secrétaire d’Etat à la famille, Laurence Rossignol, couverte de faux sperme par des nervis sodomites.