Isabelle Rome, ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, a annoncé le 10 juillet sur France-Info un durcissement de la législation sur les propos homophobes, notamment dans les stades et autres lieux de compétition sportives, avec des interdictions d’accès pour les délinquants « anti-LGBTQI+ » à la clef. Cette traque accélérée s’accompagnera d’une véritable campagne de lavage de cerveau : la formation massive, « renforcée » des policiers et des gendarmes est prévue afin qu’ils sachent « bien identifier le caractère homophobe d’un acte qui a pu être commis ou de propos qui ont pu être tenus ».

Police, gendarmes, enseignants, animateurs : un vrai lavage de cerveau

Ce plan prévoit plus largement des interventions auprès de la jeunesse, avec la lutte contre le harcèlement scolaire en raison d’« homophobie ou d’une haine anti LGBT+ » par la mise en place d’« adultes référents dans les collèges et lycées ». Les 50.000 personnes qui passent chaque année le BAFA (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateurs), recevront eux aussi une formation à la prévention des violences « sexistes et sexuelles », comme l’annonçait dès jeudi le secrétariat d’Etat à la jeunesse.

« Droits des LGBTQI+ » : toute la France embarquée dans le mouvement

Isabelle Rome a ajouté qu’une enveloppe de 10 millions d’euros allait être débloquée pour renforcer les centres d’accueil des personnes « LGBT+ » et en créer une dizaine de nouveaux pour qu’il y ait au moins deux centres par région. « Il est vraiment fondamental que tout jeune qui déclare par exemple son homosexualité à ses parents puisse trouver une oreille attentive, un accompagnement partout, partout sur notre territoire », a-t-elle déclaré.

Et c’est ainsi que s’impose, par des campagnes tous azimuts visant les jeunes en priorité, le refus de la condamnation traditionnelle des actes homosexuels, au prétexte de la prévention de violences évidemment condamnables en elles-mêmes, mais dont la définition est élargie et manipulée.

J.S.