Migrants sexuels : les homosexuels togolais ont droit à l’asile en tant que groupe menacé, juge la Cour nationale du droit d’asile

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Par une décision du 17 juillet, la Cour a statué qu’un homosexuel togolais immigré en France risquait des persécutions s’il retournait au Togo et lui garantit en conséquence le statut de réfugié en France. La Cour considère les homosexuels togolais comme un groupe social menacé en tant que tel, ce qui lui ouvre droit au statut de réfugié tel que le définit la Convention de Genève de 1951. Elle entend par groupe social un ensemble de « personnes partageant un caractère inné, une histoire commune ou une caractéristique essentielle à leur identité et à leur conscience, auxquels il ne peut leur être demandé de renoncer, et une identité propre perçue comme étant différente par la société environnante ou par les institutions ». Aussi, « tant en raison des condamnations pénales auxquelles elles sont exposées que des discriminations et des violences perpétrées à leur encontre par les autorités et par la société, la Cour a jugé que les personnes homosexuelles, qui ne peuvent se réclamer au Togo d’aucun secours, devaient être protégées ». La France, qui se fait rejeter de partout en Afrique, y joue décidément la carte homosexualiste, comme on le savait déjà depuis la nomination le 4 août 2022 de Jean-Marc Berthon au poste d’ambassadeur pour les droits des personnes LGBT+, ce qui nous avait valu un embarras diplomatique avec le Cameroun.