Un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) confirme que se reposer entièrement sur le préservatif facilite en fait la contamination par le virus du sida. Le tout capote aggrave l’épidémie. Le Vatican le disait, mais le discours officiel le niait jusqu’à présent.
Aides s’est tiré une balle dans le pied. Cette association homosexualiste hyper-médiatisée et protégée politiquement avait conquis une part de sa notoriété en traitant Jean-Paul II d’assassin, puis en lançant une campagne hystérique contre Benoît XVI. Elle leur reprochait de dire que le tout capote, le comportement des hommes étant ce qu’il est, était non une protection contre l’épidémie de sida mais un facteur de contamination. Ce que les études épidémiologiques montraient, les homosexualistes et la masse politiquement correcte le niaient par préjugé idéologique. Or, c’est grâce à Aides que l’IGAS, et donc le gouvernement français, l’entité politique la plus politiquement correcte au monde, reconnaît aujourd’hui officiellement le caractère mortel de l’abus de préservatifs.
Aides a obtenu le rapport de l’IGAS sur le sida et la contamination
Tout est parti du Truvada, ce médicament dit de « prophylaxie pré-exposition », c’est à-dire cette pilule que prend une personne séronégative avant un rapport sexuel lorsqu’elle l’estime « à risque ». On s’interdira toute controverse intellectuelle ou morale, par méthode, à propos de ce Truvada, pour en venir au fait : il a été autorisé en 2012 aux Etats-Unis par la Food and Drug Administration, et en 2016 par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) en France, premier pays d’Europe à lui ouvrir ses portes. La thèse de Aides, est que l’instruction du dossier par l’ANSM, qui a duré trois ans et demie, a été « anormalement longue », et que cela a privé indument des milliers d’usagers potentiels d’un médicament qui aurait empêché leur contamination. C’est pourquoi, grâce à leurs relais dans l’appareil d’Etat, les homosexualistes ont obtenu que Marisol Touraine, alors ministre de la santé, confie le 15 mars 2017 une mission d’inspection à Gilles Duhamel et Aquilino Morelle, le conseiller spécial aux brillantes pompes que trahit naguère François Hollande.
L’IGAS confirme et jette un formidable pavé de l’ours
Le rapport est conforme aux instructions du commanditaire. C’est bien à une « instruction anormalement longue » que serait dû le retard dans la vente du Truvada. Et le rapport estime qu’entre « 1 666 et 4 000 » contaminations auraient été évitées si l’ANSM avait fait diligence. Super. Tous ces barons en foire ont ensuite fait fuiter le rapport dans Le Monde, le quotidien de référence du bobo de gauche, pour montrer comme ils avaient bien travaillé et comme ils avaient encore une fois raison contre les lourdeurs de la machine administrative. Tout serait donc bien qui finirait bien si le rapport de l’IGAS ne ressemblait en fait, quand on le regarde d’un peu plus près, à un gigantesque pavé de l’ours. Et Le Monde ne contribue pas peu à le rendre plus pesant et plus contendant.
La sodomie, premier facteur sexuel de contamination
Pour nous expliquer les « enjeux du sujet », notre éminent confrère rappelle en effet deux « faits marquants » concernant l’épidémie de SIDA en France. Le premier est la persistance de plus de 6.000 contaminations par an, « en particulier chez des hommes ayant des rapports homosexuels ». Cette constatation me rappelle de fumeux débats voilà trente ans. Comme Le Pen et son conseiller François Bachelot étaient en pointe sur la prophylaxie de la maladie, le ministre de la Santé de l’époque, la RPR Michèle Barzach, appuyée par Aides et tout le marais homosexualiste, nia d’abord qu’il y eut une épidémie de SIDA. Puis ils refusèrent qu’on désignât les groupes et les pratiques à risques, afin que l’on ne « stigmatisât » personne. Aujourd’hui, la loi et les prophètes du politiquement correct, Le Monde, reconnaît la vérité toute simple : les hommes ayant des rapports homosexuels risquent plus que d’autres la contamination, contrairement au dogme qui voudrait la parité de risque avec les femmes.
La morale chrétienne protège mieux que la capote
La raison en est bien simple, et le père Le Pen, dans son langage sans détour, la disait toute crue : c’est la sodomie qui fait toute la différence, l’actif contaminant le passif, qu’il soit mâle ou femelle (en passant, c’est une indication de plus que le sida est une maladie sociale, le bisexuel étant un agent de contamination fondamental, puisqu’il transgresse la barrière des « orientations sexuelles »). Et cela pour une raison physiologique, quasi mécanique : ni l’anus ni le colon ne sont conçus pour l’intromission de corps étrangers. On observe là quelque chose de très dérangeant pour le politiquement correct : la morale traditionnelle chrétienne est objectivement, scientifiquement, un facteur de sécurité, un moyen invincible de prophylaxie. Si l’on avait mauvais esprit, on noterait que, si l’usage hâtif du Truvada aurait peut-être sauvé quatre mille vies, l’abstinence en aurait sauvé beaucoup plus.
Le tout capote que condamne l’IGAS, c’est Aides qui l’a voulu
Mais venons-en au deuxième « fait marquant » que relève notre confrère Le Monde dans le rapport de l’IGAS : notre système de santé promeut le tout capote contre le sida et sa contamination. Selon l’IGAS, le préservatif serait l’» instrument principal, pour ne pas dire unique, de la prévention de l’infection par le VIH ». Ici, on entre dans le tragique. Car le tout capote est le produit de la volonté d’Aides, des associations homosexualistes et de leur relais. Quand Benoit XVI tenta de le dénoncer, au retour d’un voyage en Afrique, l’orchestre politiquement correct le couvrit d’ordure. Kouchner, Carla Bruni l’agressèrent, et jusqu’à Juppé le traita « d’autiste », ce qui ne manque pas de sel. Aujourd’hui, le désir de promouvoir la « prévention » par le médicament Truvada conduit le lobby homosexualiste à changer de pied et reconnaître ce qu’il niait, l’inefficacité du tout capote.
Benoît XVI avait raison, l’idéologie homosexualité favorise la contamination par le sida
Le pape se fondait notamment sur le manque de fiabilité de la capote, objet qui donne en outre à ceux qui l’utilisent l’illusion d’être à l’abri et provoque donc des comportements encore plus risqués. L’IGAS confirme : « Contrairement à une idée très répandue, loin d’avoir une « efficacité à 100 % », le préservatif n’atteint dans ce domaine que des taux de 80 % chez les hétérosexuels et 70 % chez les hommes ayant des relation sexuelles avec des hommes ». Tout est dit : le préservatif est une passoire à SIDA, encore plus quand ce sont des homosexuels qui l’emploient. Le tout capote est donc une bombe à contamination. Benoît XVI avait raison et Aides l’a dans le baba. C’est l’IGAS qui le dit.